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Album
Tome 7
Série : Le Lièvre de Mars    Album précédent tome 7  Album suivant

Scénario : Patrick COTHIAS
Dessins : Antonio PARRAS
Couleurs : Alfredo SOMMER

Glénat , coll. Grafica, juin 2000
 
Cartonné
Format 320 x 240
48  pages  Couleurs
ISBN 2-7234-2887-7
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Couverture
 
Quatrième de couverture
     « Dans une heure, Las Vegas sera entièrement bouclé, entouré par trois rangs de clôture électrique si serrée qu'un lapin ne pourrait les franchir sans s'y griller la peau !... »
 
Critiques
     Le lièvre est un amnésique qui aurait séjourné sur Mars, et qui, confronté à un vaste complot, se retrouve traqué. Vous aurez évidemment reconnu une intrigue qui oscille entre XIII et Total recall.
     Mais Cothias ne s'arrête pas en si bon chemin et il ajoute entre autres une race de dinosaures qui domine le monde — un zeste de Jurassic park... — des soucoupistes et des aliens cachés par le gouvernement — une pincée de X-files...

     Avec tout ça, si vous n'obtenez pas une bande dessinée à succès, c'est à désespérer ! Mais ne faisons pas de mauvais esprit : si l'on peut être irrité par les clichés qu'accumule le scénario, et si l'on peut trouver un peu dur à avaler le coup du Tyrann qui se métamorphose en humain, la rapidité du rythme et l'escalade dans les rebondissements incroyables donnent à l'ensemble une bonne humeur communicative... Finalement, tout ça fonctionne assez bien !

     Mieux vaut oublier tout souci de vraisemblance et se prêter au jeu, car les auteurs s'amusent manifestement. Ici, ils n'hésiteront pas à montrer une armée qui ira jusqu'à se mutiner contre son président — au point d'envoyer un hélicoptère s'écraser sur son véhicule — , avant d'aller explorer le fameux zoo de la zone 51, main dans la main avec les ufomaniaques. Les militaires ne sont plus ce qu'ils étaient !

     Parras prête son trait désinvolte et dynamique à cette distrayante aventure qui frise la parodie sous des dehors très sérieux. Même sans l'humour affirmé des Inoxydables, son dessin garde une légèreté qui permet la parfaite intégration de scènes parfaitement irréelles au sein d'un univers qui se veut au contraire très réaliste.

     Le succès aidant, nous ne sommes sans doute pas près de voir la fin des aventures de David Rutherford : nous n'en savons pas beaucoup plus sur son passé ; nous ignorons toujours qui le traque ; quant aux pouvoirs qu'il est censé posséder, nous n'avons guère d'idée sur leur nature.
     Allez ! On veut bien encore se laisser balader pendant quelques albums...

Pascal Patoz          
nooSFere          


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