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Coïncidence ou machination ?
Hasard ou acte criminel ?
Une chose est sûre, il se passe d'étranges événements au manoir Glenmore où le colonel Warburton a pris sa retraite.
Morts violentes, apparitions, fantômes : toutes les diableries de l'enfer semblent s'être donné rendez-vous dans ce coin perdu de la campagne écossaise.
Seul Sherlock Holmes peut venir à bout d'un tel mystère, à coup sûr un des plus fascinant de sa longue carrière. Car cette fois, l'assassin vient d'ailleurs. Du royaume des morts. De l'autre côté du temps. | |
Le second tome des aventures de Sherlock Holmes façon Croquet et Bonte débute par une ambiance qui rappelle irrésistiblement Le chien des Baskerville. La résurgence d'une ancienne malédiction, la terreur mimant la folie, tout concourt à l'installation d'un climat d'angoisse.
Comme dans certaines nouvelles de Conan Doyle, c'est Watson qui se charge de l'enquête, Holmes demeurant dans l'ombre une bonne partie de l'album.
Si l'intrigue est plus prenante que celle du précédent album, nous demeurons encore dans l'ultra-classique. On peut se demander s'il n'aurait pas mieux valu adapter carrément les propres écrits de Conan Doyle, ce qui aurait le mérite de l'authenticité, plutôt que de se livrer à ce démarquage qui manque un peu de personnalité.
Néanmoins l'ambiance est plaisante, et le graphisme est en net progrès, ce qui rend la lecture agréable pour les nostalgiques du détective londonien, même si la pirouette finale, qui bascule définitivement le récit vers une explication surnaturelle, est peu dans la manière de Holmes.
Pascal Patoz nooSFere
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