Entre son agence de tueurs, ses Yakuzas et ses miliaires, le tout sur fond politique, Freesia s'avère toujours aussi difficile à suivre et à comprendre mais, heureusement, ce deuxième tome devient un peu plus abordable vers le milieu de son intrigue lorsque Kanô, notre énigmatique exécuteur, se retrouve aux prises avec un garde du corps chargé de protéger sa cible et aux talents meurtriers aussi redoutables que les siens.
Dès lors, l'histoire se fait plus linéaire et plus compréhensible, et même passionnante dans sa description d'un face à face entre deux monstres à visage humain. On en apprend aussi un peu plus sur son passé, vraisemblablement dans les forces spéciales, sûrement à l'origine des névroses dont il souffre désormais.
Freesia est donc toujours aussi déroutant dans son aspect et sa narration, voire même assez rebutant, mais son auteur n'a sûrement pas fini de dérouler le fil d'une intrigue à tiroirs décidément complexe. À vous de voir si vous aurez la patience.
Florent M. 23/06/2010
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