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Ikigami : Préavis de Mort - Tome 8
Série : Ikigami : Préavis de Mort    Album précédent tome 8  Album suivant

Scénario : Motorô MASE
Dessins : Motorô MASE
Traduction : Josselin MONEYRON

Kazé Mangas , coll. Seinen, mars 2011
 
Broché avec jaquette
Format 182 x 127
224  pages  N&B
ISBN 978-2-82030-061-4
 
Quatrième de couverture
     Masato Kitamura vient de sortir de prison après avoir renversé un homme au cours d'une livraison, mais la culpabilité le hante. De son côté, grâce à une lourde série d'opérations de chirurgie esthétique, Osamu Degu goûte enfin à la popularité dont il a rêvé toute son adolescence. C'est alors que Fujimoto leur livre l'Ikigami.
     Mais le jeune fonctionnaire, qui croyait avoir repris goût à son honorable métier, s'inquiète de l'installation à la mairie d'un « poste de surveillance idéologique », et a de plus en plus souvent l'impression d'être surveillé en dehors de ses heures de travail...

     Que feriez-vous de vos dernières vingt-quatre heures ?

     UN THRILLER D'ANTICIPATION SOCIALE TERRIFIANT DE RÉALISME.
 
Critiques
     Avec ce huitième tome, Ikigami nous propose deux des histoires les plus poignantes de la série. Tout en continuant à s'intéresser au sort des laissés pour compte de la société, l'intrigue développe ses méthodes totalitaristes. Dans le premier sketch, il est question de vengeance, dans une histoire à la tonalité étrangement chrétienne (la rédemption, le pardon...) pour une œuvre nippone. Dans la seconde, la thématique porte sur l'exclusion sociale, affective, sexuelle et professionnelle due à la laideur. Impossible de ne pas s'attacher à ces personnages que l'on a tous croisés un jour, rapidement jugés et dont l'auteur a l'intelligence, la sensibilité d'exposer la souffrance cachée.

     Il est toujours assez frappant de constater l'ambiguïté de cette série, et toujours aussi difficile de discerner le fond de la pensée et les intentions de l'auteur. Car ici, l'Ikigami n'est jamais condamné, et laisse même une opportunité à ses victimes de racheter leurs fautes, ou d'accomplir au cours de leurs dernières vingt-quatre heures à vivre ce qu'ils n'ont jamais osé faire. On peut donc dire qu'il remplit son but en offrant l'occasion de découvrir la valeur de la vie. Cette apparente approbation de l'auteur pour le procédé est toutefois tempéré par sa critique permanente de la hiérarchie du livreur d'Ikigami, harcelé par sa conscience et ses doutes.

Florent M.          
22/04/2011          


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