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Album
Virtus - Tome 1
Série : Virtus    tome 1  Album suivant

Scénario : GIBBON
Dessins : Hideo SHINANOGAWA

Ki-oon , septembre 2012
 
Broché avec jaquette
Format 180 x 130
224  pages  N&B
ISBN 978-2-35592-431-6
 
Résumé
     An 185 de l’ère chrétienne. L’empereur Commode, cruel et sanguinaire, entraîne Rome à sa ruine. Peu pressé de gouverner, il préfère combattre dans l’arène. Pour Marcia, concubine du tyran, Rome a perdu ce qui faisait le fondement de sa grandeur : la « virtus », la force d’âme, la droiture.
     Désespérée, elle sollicite l’aide d’une sorcière, qui fait venir par magie à Rome des hommes capables de rappeler cette valeur fondamentale au tyran. Le sort choisit un groupe de prisonniers japonais de l’ère moderne. Précipités sur les sables de l’arène, ils vont découvrir la cruauté du destin des gladiateurs : brutalité des entraînements, férocité des combats, brimades quotidiennes au ludus... Les intrigues politiques et la corruption de la capitale impériale parviendront-elles à briser l’esprit de ces hommes ?
 
Critiques
     Dernière trouvaille de Ki-oon, Virtus se déroule dans le monde des gladiateurs au cœur de la Rome Antique. Sans doute inspiré par l'ultra-violente (et excellente) série TV Spartacus, Virtus se démarque par son aspect fantastique car les gladiateurs mis en scène sont en réalité des prisonniers japonais contemporains de notre époque téléportés dans le passé. Très vite, nous comprenons que le héros de l'intrigue sera un énigmatique champion de judo parachuté avec ses compagnons d'infortune au centre d'une arène, sous les yeux de l'empereur Commode (si vous n'êtes pas féru d'Histoire, peut-être vous souviendrez-vous de Joaquim Phoenix dans le film Gladiator). Toute la question sera de savoir si les techniques non mortelles du judo lui permettront de survivre face à la barbarie.
 
     Voilà pour ce premier tome qui, comme tout premier épisode, est limité par sa nécessité d'exposer son décor, ses personnages et ses enjeux. Mais l'impression est bonne, tant sur le fond que sur la forme grâce aux dessins superbes de Shinanogawa (fait assez rare dans les mangas : un scénariste et un dessinateur se partagent la tâche). L'auteur, Gibbon, place ses pions et garde quelques cartouches sous le coude en distillant des questions — pour l'instant — sans réponses (comment Sin Kamio s'est-il retrouvé en prison ? Pourquoi son dos est-il brûlé ?). C'est une bonne chose, car l'œuvre évite ainsi d'être classée dans la catégorie des « mangas de combat » où les duels se succèdent au détriment de l'intrigue.

Florent M.          
24/09/2012          


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