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Album
Tess Wood & Campbell 8
Série : Vortex    Album précédent tome 8  Album suivant

Scénario : STAN, VINCE
Dessins : STAN, VINCE
Couleurs : WALTER

Delcourt , coll. Série B, octobre 2000
 
Cartonné
48  pages  Couleurs
ISBN 2-84055-482-8
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Couverture
 
Quatrième de couverture
     Une lueur éclaire une sinistre ruelle... Des arcs électriques crépitent dans un souffle glacial... Et Tess Wood est projetée dans Londre en 1827 !
     Le but de l'aventurière temporelle : retrouver Campbell, retenu quelque part à cette époque...
     Mais elle n'est pas la seule à avoir fait le voyage. Sur ses traces, un être simiesque dément, qui fut le professeur Emil Stone, arrive à son tour et sème la terreur sur son passage.
     Face à cette créature et à bien d'autres dangers, Tess ne pourra compter que sur deux précieux alliés : l'éminent médecin Benjamin Bell, et un jeune écrivain passionné de fantastique nommé... Edgar Poe !
 
Critiques
     Un vortex est un tourbillon comme celui que forme l'eau sortant d'un évier. Ici, le tourbillon mène à travers les âges, comme dans la fameuse série télévisée Au coeur du temps...

     Après avoir été « prisonnière du futur  », Tess Wood essaye de retrouver Campbell dans le Londres victorien, où se situent bon nombre de romans steampunk. C'est l'occasion pour les auteurs de s'amuser avec l'imagerie du genre, à grands coups de références et de clins d'œil.
     Tess va ainsi rencontrer le jeune Edgar Poe, un garçon « assez porté sur le fantastique  ». La créature simiesque – métamorphose du professeur Emil Stone – qui erre dans les rues de Londres à la poursuite de Tess se retrouvera sans doute dans quelques Histoires extraordinaires...
     De même, elle fera la connaissance du docteur Benjamin Bell, un esprit éclairé qui, pour appeler ses amis, utilise un appareil projetant un grand B dans le ciel… Idée qui sera reprise bien plus tard par un obscur super-héros !
     En dernière page, Tess débouchera dans un monde souterrain sillonné de dirigeables et de diverses autres machines volantes, dans un décor qui aurait pu être conçu par Jules Verne et Gustave Eiffel  : plus de doute, nous nageons en plein steampunk...

     Ces variations sur le voyage temporel sont donc le prétexte à de réjouissantes et dynamiques aventures qui conservent un ton et un graphisme très classiques – la série est conçue comme un hommage aux pulps – en y mêlant les acquis et les références de la SF moderne ainsi que beaucoup de fantaisie et une bonne dose d'humour.
     Au total, un véritable régal.

Pascal Patoz          
nooSFere          
10/01/2001          


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