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Album
Ceux-des-Montagnes
Série : Mort Linden    Album précédent tome 2  Album suivant

Scénario : Eric OMOND
Dessins : Lionel MARTY
Couleurs : Boris BEUZELIN

Delcourt , coll. Terres de Légendes, août 2001
 
Cartonné
Format 320 x 230
48  pages  Couleurs
ISBN 2-84055-534-4
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Quatrième de couverture
     Bar-ksaï n'a vaiment pas de chance... Depuis le jour òu il a rencontré Mort Linden, un étranger venu d'une planète appelée la Terre, les pires malheurs s'abattent sur lui. En lutte contre son père, chassé de son clan, on lui interdit de voir sa propre femme. Va-t-il falloir qu'il visite toutes les tribus sauvages du vieux continent pour se débarrasser de ce parasite terrien ?
 
Critiques
     Ce second tome poursuit dans la voie du premier en se bonifiant progressivement. Nous retrouvons Mort Linden, criminel en fuite échoué par hasard sur une planète peuplée d'extraterrestres aux lois et aux coutumes étranges – du point de vue de l'humain.

     Nous avons déjà rencontrés Ceux-des-forêts et Ceux-des-plaines, deux peuples humanoïdes complémentaires puisque les premiers sont des mâles, les seconds des femelles. La loi de Ceux-des-forêts interdit formellement de donner la mort à quelque créature que ce soit, aussi, suite à la bataille qui clôt le premier album, Bar-ksaï est-il chassé de son clan. Malgré leur mésentente, il fait route avec Mort Linden qui souhaite retrouver les Premiers-nés, êtres mythiques qui détiendraient des ressources technologiques importantes. Ils vont à la rencontre de Ceux-des-montagnes, un peuple simien nomade qui vit du commerce et de la chasse à une fabuleuse créature, la Whull.
     Naturellement, Mort Linden aura de nouveau du mal à s'habituer aux contraintes et coutumes de ce peuple. Son traducteur instantané va cependant l'aider à se faire respecter, grâce aux négociations qu'il mènera auprès des différentes races croisées. Il apprendra même à déceler une intelligence chez une espèce considérée comme animale et découvrira ainsi un danger qui pourrait menacer l'équilibre de la planète.

     Dans ce planet opera exotique, entre Burroughs et Vance – on pense notamment à Tschaï – Omond invente plusieurs sociétés cohérentes qui interagissent entre elles. Les nombreuses descriptions ethnologiques en font tout l'intérêt.
     Le dessin de Marty et les couleurs crues de Beuzelin rendent bien la sensation de violence, de barbarie, de primitivisme... Primitif qui n'est bien sûr pas un synonyme de primaire, car le personnage le plus frustre, le plus gratuitement brutal, demeure l'humain civilisé Mort Linden. La carte du bon sauvage n'est pour autant pas jouée, Omond évitant tout manichéisme.

     La série dotée d'un sense of wonder digne de l'âge d'or de la SF est donc tout à fait distrayante, à défaut d'être inoubliable. Confrontant un humain à une série d'extraterrestres étranges qu'il faut apprendre à connaître, elle illustre avec talent l'un des principaux thèmes de la SF, celui de l'Autre.

Pascal Patoz          
nooSFere          
01/09/2001          


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