Au cours d'une promenade, les Ostings tombent sur une tribu de canards préhistoriques... Difficile de résumer les péripéties qui résultent de cette rencontre puisqu'elles n'ont guère de sens. Cela importerait peu si l'intrigue était drôle ou poétique, mais ce n'est hélas pas le cas. Si la morale du premier album paraissait discutable – faisons disparaître les voisins qui nous gênent... – , dans ce deuxième volume c'est le scénario tout entier qui se révèle sans grand intérêt. La nature « squelettique » des Ostings n'a d'ailleurs aucune importance dans le récit. Conclusion de l'album : « La parole, c'est pas si grave. On peut toujours se taire. » Surtout quand on n'a pas grand chose à dire, comme c'est le cas pour cet album !
Le seul intérêt réside donc dans les curieuses images de Vincent Sardon, compositions basées sur la répétition de formes géométriques, de feuilles, de fleurs, de lignes et de points colorés... C'est suffisamment joli et amusant à regarder pour que l'on oublie par instant la faiblesse du scénario, mais en dépit de ses indéniables qualités graphiques, cet album est plutôt décevant au sein de l'excellente collection Jeunesse de chez Delcourt.
Pascal Patoz nooSFere 01/05/2002
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