« Passez ce gant, Galfalek !

     Il répondra à votre volonté et effacera aux yeux de tous votre identité ! Personne ne reconnaîtra en vous l'ancien mercenaire banni des « Hauts Murs ». Yrisis implore votre pardon et vous attend dans la cité... Un lieu où bien des choses ont changé...« 

     Ainsi commençait la saga de Galfalek...

     Au sein des « Hauts Murs », la puissance du nouveau souverain ne cesse de croître : Gordrom, le chef de la garde royale, vient de porter un coup fatal au « Cercle », un groupe de résistants, confortant ainsi son assise auprès du Roi.

     Quant à Solyal, elle commence à mettre à jour les vraies intentions de Gordrom...

     Pour Galfalek, il est temps de réagir et de passer à l'action. Aidé de Telvan et Heink, il prépare une opération d'envergure pour libérer Yrisis et la sœur du souverain déchu...

     « Il n'y a rien de plus excitant que ces jeux de pouvoir » affirme Gordrom, qui continue à mener double ou triple jeu. En effet, au fil des albums, Gaudin s'intéresse surtout à ces intrigues politiques, ces jeux d'alliances, où domination, ruses et trahisons sont autant d'ingrédients classiques qui alimentent un récit conventionnel, toujours sans réelle surprise. Il cantonne même le seul élément fantastique de l'affaire — les gants de l'oubli — à un rôle tout à fait mineur, contrairement à ce que nous avions initialement supposé (voir critique du Gant de l'oubli).

     Certes, l'histoire demeure suffisamment bien racontée pour que l'intérêt se maintienne durant une lecture somme toute pas désagréable, mais à peine a-t-on tourné la dernière page qu'il n'en reste plus grand chose en mémoire. Le quatrième tome devrait marquer la fin de l'aventure : il est temps, car, malgré un premier tome prometteur et malgré l'ambition des auteurs (voir critique du Cercle), cette série n'a pas vraiment réussi à décoller et tourne actuellement un peu à vide...