Suite des aventures de Lothario Grimm, à la conquête du cœur des quatre princesses de Proxima (voir critique du Château de la sagesse). Cette fois, il doit séduire la redoutable et sadique Vulcania, au tempérament pour le moins « brûlant » — au sens propre comme au figuré... Comment faire alors que sa première femme ne veut pas le lâcher d'une semelle ?
Si le ton est encore assez léger, l'humour fonctionne moins bien dans ce deuxième tome qui s'appesantit un peu trop sur des péripéties « sérieuses » de moindre intérêt — comme celles du Vortex ou des attaques des Aquariens, assez superflues dans le contexte. On aimerait que l'intrigue soit recentrée sur les intrigues amoureuses de Lothario, puisque c'est là le propos principal de la série. Or, le marivaudage est plutôt éludé : pour les besoins de la cause, on éjecte Sylvania et on fait de Vulcania une douce amante... Or, ni la façon dont Sylvania accepte de quitter le château alors qu'elle surveille son époux de très près, ni la raison pour laquelle Vulcania devient une amante inoffensive ne sont crédibles. Ces facilités ne reflètent que les faiblesses du scénario.
Ne soyons pas trop sévère cependant. Si l'on passe sur ces quelques défauts, Lothario Grimm demeure une série distrayante ou action et humour se conjuguent plutôt bien.
Pascal Patoz nooSFere 09/06/2003
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