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Album
Chiche !
Série : Les Petits Hommes    Album précédent tome 40  Album suivant

Scénario : SERON
Dessins : SERON

Dupuis , juillet 2003
 
Cartonné
44  pages  Couleurs
ISBN 2-8001-3348-1
 
Communiqué éditeur
     Pas vu, pas pris
     Le docteur Hondegger a enfin trouvé l'antidote au rajeunissement de Renaud (*). Cependant, il n'en maîtrise pas encore tous les effets secondaires... À peine Renaud l'a-t-il avalé qu'il devient aussi transparent que l'air. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il joue de sa nouvelle apparence pour venir en aide à la petite Margot, poursuivie à travers bois par un paysan furibard, armé d'un fusil de chasse. L'homme n'est autre en fait que le propre oncle de la gamine... Renaud ne le sait pas encore, mais il vient de mettre les pieds dans un beau paquet d'embrouilles, qui vont le plonger au cœur d'un trafic pour le moins inquiétant.
     (*) Voir les tomes 38 et 39.
 
Critiques
     Ca y est ! Le docteur Hondegger a trouvé l'antidote permettant à Renaud de reprendre son âge normal. Et ça marche. Enfin... presque. Si Renaud est redevenu adulte, il est aussi dorénavant un véritable caméléon capable de se fondre dans le paysage. Evidemment cela ne fonctionne pas avec les vêtements et notre ami va donc passer un certain nombre de planches en tenue d'Adam, utilisant ses nouvelles capacité pour déjouer le machiavélique complot du professeur Marco Carrabal. Ce dernier veut se venger du monde scientifique qui l'a rejeté en répandant un virus développant le cannibalisme...

     Seron nous livre ici un scénario à tiroirs, plein de rebondissements. Plusieurs histoires se mélangent et pas vraiment des plus joyeuses. Ainsi, toute la première partie nous parle de cet odieux et immonde oncle Rodolphe, un assassin sans cœur qui traque sa nièce Margot dans la forêt, le fusil à la main. Ce paysan va croiser le chemin de l'affreux professeur Carrabal au travers d'un trafic de chiens destinés à ses expériences, trafic auquel il va contribuer en vendant ses propres bêtes. Enfin, l'idée même d'un virus qui transforme les humains en cannibales sanguinaires est assez horrible, la dernière case montrant deux humains dévorant une vache. Bien entendu, la morale sera sauve...

     Sous son trait toujours agréable et enjôleur, Seron se fait plus acerbe dans cet album que dans les précédents, même si ses récits sont souvent empreints des tristes réalités quotidiennes. Petits et grands trouveront toujours autant de plaisir à la lecture de ce classique de la bande dessinée, même avec un peu plus de mordant et de cynisme qu'à l'accoutumée.

Fabrice Fauconnier          
nooSFere          
26/07/2003          


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