« DK : Pour les lecteurs qui n'auraient pas suivi, pourriez-vous nous résumer l'action des derniers épisodes de Kaarib ? Du moins ce que vous en avez compris. AM : Non (rires). »
Si Andreas — le AM de l'interview/préface dont est extraite cette citation — renonce à résumer de manière compréhensible l'intrigue de cette série, ce n'est assurément pas le présent chroniqueur qui va relever le défi. Reportez-vous aux critiques des albums précédents et disons qu'en gros ça parle de pirates (assez vaguement en fait) mais aussi de perception de la réalité et de torsion. Entre autres... Soyons clair, ce cocktail pour le moins exotique est assez obscur ! Ce n'est évidemment pas un hasard si Andreas est l'invité de la préface, tant la complexité, le mélange entre imagerie populaire et énigmes savantes, les jeux de labyrinthes et de passages évoquent effectivement les œuvres de ce maître.
Bref, la série Kaarib est exigeante et demande au lecteur de s'impliquer activement pour décrypter un sens dans une histoire en apparence parfaitement frappadingue. Le mystère demeure pour l'essentiel, mais c'est du pur bonheur pour qui accepte de jouer le jeu !
Pascal Patoz nooSFere 15/12/2004
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