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Album
Le Retour du Harith
Série : La Meute de l'Enfer    Album précédent tome 2  Album suivant

Scénario : Philippe THIRAULT
Dessins : Christian HOJGAARD
Couleurs : Greg CRUZ, Sabrina LIM

Humanoïdes Associés (Les) , coll. Les Trois masques, novembre 2005
 
Cartonné
Format 320 x 240
56  pages  Couleurs
ISBN 2-7316-1646-6
 
Quatrième de couverture
     A une époque tumultueuse née de l'affrontement des mondes antique, chrétien et barbare, un groupe de mercenaire se reforme après huit ans de séparation et part à la recherche d'un trésor fabuleux caché au cœur d'enfers légendaires de la Byzance romaine, à l'Italie asservie par les Goths, en passant par le Désert de Libye et la Carthage vandale, la meute va lutter contre les hommes, les dieux et les démons d'une époque qu'Harane l'invincible et ses compagnons menacent, sans le savoir de plonger dans le chaos.
 
Critiques
     La Meute de l'Enfer, une troupe de mercenaires, poursuit son chemin à la recherche du trésor qu'elle doit aller chercher au sein des Enfers. Mais depuis que Epidamnos l'Oiseau a dévoré la langue d'une prêtresse maudite afin de pouvoir parler aux morts, il est devenu à son insu une clé qui déclenche d'étranges phénomènes sur son passage. Les morts se réveillent, les vivants sont possédés, et ses compagnons subissent des transformations : la Panthère retrouve la vue, Trois Mains récupère ses doigts tranchés, l'Aigle n'est plus défiguré... Même le fantôme de leur ancien chef, Moundhir le Harith, réapparaît pour exercer sa vengeance...

     Bien qu'il s'agisse d'une quête qui pourrait paraître banale, le scénario imaginé par Philippe Thirault s'avère finalement beaucoup plus original que bon nombre de séries conçues autour de prémices similaires. De même, les membres qui composent la troupe de mercenaires paraissent moins stéréotypés qu'à l'ordinaire, ou plus exactement, il s'agit de stéréotypes « habités » par de vrais personnages dont nous pouvons reconstituer les histoires personnelles et les souffrances intimes grâce à plusieurs flashes-back. En fin de compte, le récit s'avère assez surprenant et imprévisible, bien que tous ses ingrédients pris séparément soient classiques.

     Le dessin du danois Christian Hojgaard est très expressif, avec une vitalité qui emporte la conviction, aussi bien dans les scènes d'action que dans les passages d'initiation ou encore les scènes fantastiques comme celle des enfants carthaginois morts-vivants.

     Bref, voilà une série de fantasy épique qui sort de l'ordinaire et qui mérite le détour pour les amateurs du genre.

Pascal Patoz          
nooSFere          
27/11/2005          


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