On retrouve dans cette suite au Sommeil du monstre les orphelins de Sarajevo. Un clone de Nike est lâché dans la nature, Amir et Leyla assistent au lâcher d'un nuage noir mortel, Nike tombe dans un piège tendu par un artiste dont le but est d'ériger la mort en œuvre d'art... Le scénario, éclaté en trois lignes narratives, est complexe, et traite de la violence dans notre société. Pourtant, n'en déplaise aux aficionados de Bilal, la réflexion n'est guère poussée et la forme, certes séduisante, n'en cache pas moins un manque de fond. Reste le dessin, unique, remarquable. Pour les yeux. (Note : bof, yapatrèbon)
Philippe Heurtel Bifrost n°32 01/10/2003 Mise en ligne le 01/12/2005
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