« Dans l'univers entier, nous avons dressé les enfants pour qu'ils nous obéissent toujours, docteur Krok ! — Oui, Supermuscleman... — Epaule Jaune kidnappe les enfants dans nos orphelinats de dressage et leur apprend à désobéir ! — Désobéir ? Qu'est-ce que c'est que ça, désobéir ? — La désobéissance, docteur Krok, est un grave danger pour notre système ! — Ah bon, Supermuscleman ? » (p.8)
L'Hectormalo, le vaisseau spatial du pirate Epaule Jaune, recueille ainsi des enfants turbulents et joyeux, dont la petite Sardine. De nombreuses aventures farfelues les attendent...
Très librement inspirée des space opera façon Hamilton ou Doc Smith et des nombreux romans populaires à base d'orphelins, Sardine de l'espace est une pure fantaisie parodique destinée à amuser les plus jeunes — et accessoirement à faire sourire de plus âgés. Aucune prétention de vraisemblance — on y traverse le vide spatial sur un VTT, on y respire sous l'eau, on y discute avec des nuages de rhum... — mais une bonne dose d'idées poétiques et de trouvailles charmantes, comme le détecteur d'enfants tristes. Les nombreux fans retrouveront avec plaisir l'épatant style « sfarien », avec une adorable Sardine qui rappelle bien sûr le Petit Vampire et les autres créatures de l'auteur.
Une série rigolote et maligne — l'apparente crétinerie est assumée — pour les petits monstres de la Terre.
Pascal Patoz nooSFere 02/07/2007
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