C'est une ombre maligne qui plante ses serres noires dans votre esprit et vous susurre la promesse d'un pouvoir infini.
Alors, quelque part dans la nuit... Une petite fille sourit en regardant sa mère brûler vive... Les pensionnaires d'un asile massacrent les infirmiers... Des créatures qui ne méritent plus le nom d'humains errent dans les couloirs visqueux des égouts de Londres et se réunissent pour submerger les vivants.
Regardez : les lumières commencent à vaciller, elles vont bientôt s'éteindre et la folie va s'emparer de la ville. Le mal absolu est libre, à présent. Sa proie ? L'humanité...
James Herbert
est né à Londres, dans l'East end en 1943. Depuis Les rats, son premier roman, il s'est imposé comme le maître du fantastique en Angleterre, où ses ventes dépassent celles de Stephen King. Il est l'auteur, entre autres, de Pierre de Lune, Sanctuaire, Sépulcre, Fluke et Présages.
C'est le troisième roman de James Herbert traduit en France. Il y avait eut auparavant Les Rats et Celui qui survit, publiés dans la défunte collection de SF et de fantastique du Masque, tous deux portés a l'écran. Malgré tout, cet auteur était resté relativement peu connu dans notre pays alors qu'il est un des best-sellers du genre outre-Manche.
James Herbert reprend ici un thème très connu, celui de la lutte du Bien et du Mal — en l'occurrence les Puissances des Ténèbres et de la Lumière — le tout parsemé de touches de parapsychologie, d'ésotérisme et de mysticisme. Beechwood est une maison inhabitée et à la réputation sinistre : un suicide collectif s'y est déroulé quelques mois plus tôt et depuis elle est le siège, ainsi que la rue où elle se trouve, d'événements étranges et violents. C'est de là que vont partir les hordes redoutables du Sombre : le carnage commence alors et Londres ne sera pas épargnée par ces combats véritablement apocalyptiques.
Les scènes sanglantes se succèdent rapidement dans ce roman mais James Herbert ne joue pas seulement sur la répulsion provoquée par ces passages violents, il a un autre atout en main : le suspense, qu'il distille avec un art très consommé.