« L'homme au sable », « Ignaz Denner », « L'église des jésuites », « Le sanctus », « La maison déserte », « Le majorat », « Le vœu », « Le cœur de pierre » : des « contes nocturnes » à ne pas savourer de nuit ! Car ils sont autant de rêves fantastiques, de cauchemars où les apparitions les plus douces, les plus rassurantes, s'effacent pour faire place à l'horreur, à des êtres malfaisants sous le contrôle ironique et implacable de Satan en personne.
Ces histoires mystérieuses et troublantes font frissonner le lecteur qui ne sait plus qui, du personnage menaçant, de l'honnête homme pris dans ses filets ou de lui-même, s'est compromis avec les forces du mal.
Révéré par Baudelaire, Schumann et Freud qui, en analysant le premier conte de ce recueil, « L'homme au sable », a défini le concept d'« inquiétante étrangeté », E.T.A. Hoffmann (1776-1822) est considéré comme un des plus grands maîtres du fantastique.
1 - Albert BÉGUIN, La Leçon des Ténèbres, pages 7 à 15, introduction 2 - L'Homme au sable (Der Sandmann, 1816), pages 17 à 55, nouvelle, trad. Madeleine LAVAL 3 - Ignaz Denner (Ignaz Denner, 1817), pages 57 à 111, nouvelle, trad. Madeleine LAVAL 4 - L'Église des jésuites (Die Jesuitenkirche in G., 1817), pages 113 à 143, nouvelle, trad. Madeleine LAVAL 5 - Le Sanctus (Das Sanctus, 1816), pages 145 à 164, nouvelle, trad. Madeleine LAVAL 6 - La Maison déserte (Das öde Haus, 1817), pages 165 à 201, nouvelle, trad. Madeleine LAVAL 7 - Le Majorat (Das Majorat, 1817), pages 203 à 26, nouvelle, trad. Madeleine LAVAL 8 - Le Vœu (Das Gelübde, 1817), pages 287 à 316, nouvelle, trad. André ESPIAU DE LA MAËSTRE 9 - Le Cœur de pierre (Das steinerne Herz, 1817), pages 317 à 344, nouvelle, trad. Madeleine LAVAL 10 - (non mentionné), Notice bibliographique, pages 345 à 345, bibliographie