Sur le texte de la 4ème de couverture, le nom de l'auteur est indiqué par erreur "Phyllis Goltlieg". L'illustrateur n'est pas mentionné dans l'ouvrage, seul l'atelier Pascal Vercken l'est. L'illustration reprend celle en couverture de "Two-Eyes" de Stuart Gordon (DAW Books, octobre 1974).
Quatrième de couverture
Les habitants de Sorrel Park avaient été pratiquement rayés de la carte officielle. Ils vivaient toujours certes, mais à l'état de rebuts de l'humanité privés de tout espoir. Le plus terrible était qu'eux-mêmes avaient leurs propres rebuts humains : une génération d'enfants effrayants qui possédaient de terrifiants pouvoirs hors de la normale... Une nouvelle race de monstres nés d'une explosion atomique. Des monstres qu'il ne fallait à aucun prix laisser en liberté sous peine de voir le monde anéanti...
PSYCATACLYSME est le premier roman de Phyllis Gotlieb, née en 1926, vivant à Toronto. Elle est l'épouse d'un professeur d'Université. Dans ce roman elle renouvelle le thème du mutant aux facultés « psi » et dépourvu d'éthique.
Critiques
Quand il y a « les loups dans la ville » (titre d'un roman de Serge Kancer extrapolant sur la menace des blousons noirs), et qu'ils ont des psychop' (pouvoirs psi), la violence qui se déchaîne de part et d'autre tourne au « psycataclysme » (beau mot à tiroirs, pendant du jeu de mots du titre original, « Sunburst ») : cercle vicieux des conséquences après celui des causes — les mutations sont produites par l'explosion d'une centrale nucléaire, mais les- formes qu'elles prennent sont (comme pour la sorcellerie) la compensation de frustrations physiologiques ou sociales qui sont ordinairement à la base de la délinquance simple. Mais il y a aussi parmi ces enfants, fussent-ils cas sociaux, des mutations qui se greffent sur des supériorités et non sur des régressions : c'est le cas du personnage central, l'adolescente Shandy, au moins aussi pathétique que Jommy, le jeune Slann eux maître auquel l'auteur s'égale dès ce coup d'essai, grâce au réalisme de ses observations, à ses connaissances en sociologie (Margaret Mead) et à la finesse féminine de sa psychologie (car Phyllis est un prénom féminin, foi de George masculin !).