Site clair (Changer
 
    Fiche livre     Connexion adhérent
Via Velpa

Yves DERMÈZE

Première parution : Paris, France : Métal, Série 2000, 1955

Illustration de Gray MORROW

LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES / ÉDITIONS DU MASQUE (Paris, France), coll. Le Masque Science-Fiction précédent dans la collection n° 20 suivant dans la collection
Dépôt légal : 1er trimestre 1975, Achevé d'imprimer : 5 mars 1975
Réédition
Roman, 256 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : 2-7024-0336-0
Format : 11,0 x 16,5 cm
Genre : Science-Fiction


Quatrième de couverture
Gamès, planète-prison, était munie de robots qui eussent fait rêver les Altaïriens les mieux équipés.
La planète n'avait pas toujours été abandonnée à la garde d'un seul homme. Dans les temps passés, et en particulier à l'époque de la grande révolution altaïrienne, le Comité Suprême y avait installé quatre bases d'aéronefs et des projecteurs énergétiques afin de repousser une attaque possible. Les cellules suffisaient à peine à abriter les condamnés. Il n'y avait, bien sûr, qu'un seul exécuteur, mais les troupes de protection abondaient. Pour assurer la liaison avec le Comité, on avait alors installé des robots analyseurs et des robots d'intercommunication capables de lire directement, à grande distance, les enregistrements télévisés des machines du Comité.
 
Yves Dermèze, qui signe également Paul Béra, écrivit Via Velpa il y a plus de vingt ans. A l'époque le livre étonna. C'est que d'emblée un auteur français retrouvait le souffle épique des grands space-opéras et l'imagination démentielle d'un Van Vogt, avec un récit d'univers parallèles et de boucles temporelles.
Jacques Van Herp.
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition MÉTAL, Série 2000 (1955)

[Critiques des livres suivants :

- Via Velpa d'Yves Dermeze, Ed Métal, série 2000 n° 16

- Départ pour l'avenir de Jean-Gaston Vandel, Fleuve Noir, Anticipation n° 56

- Les mines du ciel de Voslted Gridban, Fleuve Noir, Anticipation n° 57]

 

    J’ai dit, il y a quelques mois, tout le bien que je pensais du « Titan de l’Espace », d’Yves Dermèze. Le nouveau roman de Dermèze, « Via Velpa » (Série 2.000, Éditions Métal), ne fera qu’asseoir la gloire naissante de ce confrère, jadis spécialiste du policier, dans le si difficile domaine de l’A.S. Voilà un ouvrage qu’aurait pu signer un Fredric Brown ou un Van Vogt – c’est dire s’il est de classe internationale. Le héros en est Alik Hermès, Altaïrien de première catégorie, qui a percé le mystère des nœuds du temps : une vibration de l’espace qui permet d’aller dans un Univers-antipode. Alik se retrouve dans un tel Univers avec la complicité du bourreau chargé de son exécution et qui se révèle être un vieil ami à lui. Cet univers appelé Velpa est malheureusement soumis aux attaques de monstres nommés M’obiks, issus d’une transmutation du sable. Un seul moyen de s’en débarrasser, détruire dans le passé l’univers qui les a engendrés ; or c’est précisément celui que vient de quitter Alik. Reprenant une idée déjà utilisée par Barjavel dans « Le voyageur imprudent », Dermèze se livre à un brillant exercice de virtuosité, aussi complexe par moments que celui que décrivait Pierre Boulle dans un de ces Contes de l’absurde. Dire que j’ai lu ce roman avec plaisir serait au-dessous de la vérité ; c’est aussi avec un vif intérêt que je l’ai fait. Espérons que l’auteur suivra la voie qui, désormais, semble être sienne.

    Avec « Départ pour l’avenir » (Fleuve Noir), Jean-Gaston Vandel a écrit un de ses romans les plus humains. Sous l’effet d’incessantes expériences thermonucléaires, sous celui également de l’utilisation massive de l’énergie atomique et des déchets qui en résultent, la Terre devient radioactive et l’humanité est condamnée à disparaître. L’apprenant, Baird, président des États Fédérés, décide, pour sauver la Vie, d’envoyer dans une autre galaxie une trentaine d’enfants élevés depuis dix ans dans un fort souterrain, à l’abri de toutes radiations. L’histoire que nous conte Vandel est celle de l’organisation de cette expédition et des difficultés qu’elle rencontre auprès de certains hommes qui ont peur de mourir. Sans être à proprement parler une suite des « Naufragés des galaxies », « Départ pour l’avenir » en est le prolongement logique, et la fin en est si pathétique que je souhaiterais que le commandant Flint désobéît aux ordres de son président ou qu’alors… L’ouvrage comporte effectivement deux rebondissements possibles et j’espère que l’auteur écrira un jour prochain le troisième volume de ce qui pourrait être une parfaite trilogie.

    « Les mines du ciel » (Moons for Sale), de Volsted Gridban (Fleuve Noir), est un western de l’espace qui nous décrit la lutte opposant un surhomme dénommé Simon Slade à Mandoreth, gouverneur de Mars, lequel, en dépit et peut-être en raison de ses hautes fonctions, a la mauvaise habitude d’escroquer les gens avec qui il est en affaires. Non que sa dernière victime, Randolph Jerome, soit un individu particulièrement intéressant – ce serait plutôt le contraire. Mais, ayant engagé Jerome, Slade tâche évidemment de s’acquitter au mieux de sa tâche et, aidé de sa femme Zonia, de faire cracher à Mandoreth les trente milliards que celui-ci a indûment perçus. Le roman n’est qu’une suite de coups et de parades à l’échelle spatiale.

    Les amateurs de collections comme « Présence du Futur » le trouveront un peu simpliste, mais il plaira certainement à ceux à qui il s’adresse, c’est-à-dire à la grande masse des aficionados d’A.S. qui, comme les lecteurs du Saint ou du Prince, ne songent qu’à s’évader du monde prosaïque dans lequel ils vivent.

Igor B. MASLOWSKI
Première parution : 1/10/1955
Fiction 23
Mise en ligne le : 7/4/2025

retour en haut de page

Dans la nooSFere : 87266 livres, 112118 photos de couvertures, 83701 quatrièmes.
10815 critiques, 47155 intervenant·e·s, 1982 photographies, 3915 adaptations.
 
NooSFere est une encyclopédie et une base de données bibliographique.
Nous ne sommes ni libraire ni éditeur, nous ne vendons pas de livres et ne publions pas de textes. Trouver une librairie !
A propos de l'association  -   Vie privée et cookies/RGPD