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Via Velpa

Yves DERMÈZE

Première parution : Paris, France : Métal, Série 2000, 1955


MÉTAL , coll. Série 2000 précédent dans la collection n° 16 suivant dans la collection
Dépôt légal : 3ème trimestre 1955
Première édition
Roman, 222 pages, catégorie / prix : 300 FF
ISBN : néant
Format : 11,9 x 18,0 cm
Genre : Science-Fiction

Maquette conçue par GAM.


Quatrième de couverture
Les nœuds du temps existent-ils ? Oui, affirme Alik Hermès, Altaïrien de première catégorie. Non, répond la Machine de Guern. Mais Alik Hermès agit comme s'ils existaient, et se retrouve, avec Nel le Bourreau et Gerda, l'envoyée de l'avenir, dans un Univers-antipode, sur la planète Velpa. Les Mobiks, êtres de cauchemar, attaquent Velpa. Un seul moyen de les vaincre définitivement : détruire dans le passé la civilisation qui leur donne le jour. Mais cette civilisation est précisément celle d'Altaïr que vient de quitter Alik Hermès ! Que faire ? Détruire son propre monde pour sauver l'Univers-antipode ? N'y aura-t-il pas une autre solution en utilisant le GRAND PASSAGE...
Critiques

[Critiques des livres suivants :

- Via Velpa d'Yves Dermeze, Ed Métal, série 2000 n° 16

- Départ pour l'avenir de Jean-Gaston Vandel, Fleuve Noir, Anticipation n° 56

- Les mines du ciel de Voslted Gridban, Fleuve Noir, Anticipation n° 57]

 

    J’ai dit, il y a quelques mois, tout le bien que je pensais du « Titan de l’Espace », d’Yves Dermèze. Le nouveau roman de Dermèze, « Via Velpa » (Série 2.000, Éditions Métal), ne fera qu’asseoir la gloire naissante de ce confrère, jadis spécialiste du policier, dans le si difficile domaine de l’A.S. Voilà un ouvrage qu’aurait pu signer un Fredric Brown ou un Van Vogt – c’est dire s’il est de classe internationale. Le héros en est Alik Hermès, Altaïrien de première catégorie, qui a percé le mystère des nœuds du temps : une vibration de l’espace qui permet d’aller dans un Univers-antipode. Alik se retrouve dans un tel Univers avec la complicité du bourreau chargé de son exécution et qui se révèle être un vieil ami à lui. Cet univers appelé Velpa est malheureusement soumis aux attaques de monstres nommés M’obiks, issus d’une transmutation du sable. Un seul moyen de s’en débarrasser, détruire dans le passé l’univers qui les a engendrés ; or c’est précisément celui que vient de quitter Alik. Reprenant une idée déjà utilisée par Barjavel dans « Le voyageur imprudent », Dermèze se livre à un brillant exercice de virtuosité, aussi complexe par moments que celui que décrivait Pierre Boulle dans un de ces Contes de l’absurde. Dire que j’ai lu ce roman avec plaisir serait au-dessous de la vérité ; c’est aussi avec un vif intérêt que je l’ai fait. Espérons que l’auteur suivra la voie qui, désormais, semble être sienne.

    Avec « Départ pour l’avenir » (Fleuve Noir), Jean-Gaston Vandel a écrit un de ses romans les plus humains. Sous l’effet d’incessantes expériences thermonucléaires, sous celui également de l’utilisation massive de l’énergie atomique et des déchets qui en résultent, la Terre devient radioactive et l’humanité est condamnée à disparaître. L’apprenant, Baird, président des États Fédérés, décide, pour sauver la Vie, d’envoyer dans une autre galaxie une trentaine d’enfants élevés depuis dix ans dans un fort souterrain, à l’abri de toutes radiations. L’histoire que nous conte Vandel est celle de l’organisation de cette expédition et des difficultés qu’elle rencontre auprès de certains hommes qui ont peur de mourir. Sans être à proprement parler une suite des « Naufragés des galaxies », « Départ pour l’avenir » en est le prolongement logique, et la fin en est si pathétique que je souhaiterais que le commandant Flint désobéît aux ordres de son président ou qu’alors… L’ouvrage comporte effectivement deux rebondissements possibles et j’espère que l’auteur écrira un jour prochain le troisième volume de ce qui pourrait être une parfaite trilogie.

    « Les mines du ciel » (Moons for Sale), de Volsted Gridban (Fleuve Noir), est un western de l’espace qui nous décrit la lutte opposant un surhomme dénommé Simon Slade à Mandoreth, gouverneur de Mars, lequel, en dépit et peut-être en raison de ses hautes fonctions, a la mauvaise habitude d’escroquer les gens avec qui il est en affaires. Non que sa dernière victime, Randolph Jerome, soit un individu particulièrement intéressant – ce serait plutôt le contraire. Mais, ayant engagé Jerome, Slade tâche évidemment de s’acquitter au mieux de sa tâche et, aidé de sa femme Zonia, de faire cracher à Mandoreth les trente milliards que celui-ci a indûment perçus. Le roman n’est qu’une suite de coups et de parades à l’échelle spatiale.

    Les amateurs de collections comme « Présence du Futur » le trouveront un peu simpliste, mais il plaira certainement à ceux à qui il s’adresse, c’est-à-dire à la grande masse des aficionados d’A.S. qui, comme les lecteurs du Saint ou du Prince, ne songent qu’à s’évader du monde prosaïque dans lequel ils vivent.

Igor B. MASLOWSKI
Première parution : 1/10/1955 dans Fiction 23
Mise en ligne le : 7/4/2025

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