Quatrième de couverture
Ce roman qui se déroule dans un futur assez proche évoque les périls qui menacent l'humanité, mais veut aussi montrer qu'il est possible de les maîtriser.
L'homo sapiens au cours de son histoire a dû affronter un monde hostile et les épidémies de peste, au Moyen Age, ont fait plus de morts que les bombes atomiques de la dernière guerre mondiale. La pollution, la carence des sources énergétiques classiques mettent en danger notre civilisation, la prise en conscience de ces problèmes doit permettre à l'ingéniosité humaine de découvrir les solutions qui permettront de survivre.
Olivier Sprigel n'est pas un nouveau venu à ia S.F., il a déjà publié sous d'autres pseudonymes de nombreux romans et nouvelles dont plusieurs ont été traduits à l'étranger, en particulier aux U.S.A.
Docteur en pharmacie, biologiste, il a aussi effectué des études concernant la possibilité de la vie dans d'autres mondes et la bionique. (Jacques Van Herp)
Critiques
Non, cet auteur n'est pas un débutant, il a même de nombreux « Anticipation » à son actif, sous un autre pseudonyme (vous voulez savoir lequel, petits curieux ? Eh bien, regardez p. 19 quelle science utilise les Russes, puis cherchez parmi les Fleuve Noir de 1973, un titre où ce mot apparaît). Mais ceci est son premier « politique-fiction » ; et, à mon avis, c'est une réussite. Le thème est un peu celui des Chevaliers de l'espace de J-G Vandel, un des tout premiers Fleuve Noir : un complot international contre la guerre ; mais le traitement est considérablement modernisé, par le recours aux plus récentes données scientifiques, politiques et écologiques. Les scènes qui nous entraînent (sur un tempo endiablé et avec beaucoup de suspense) aux quatre coins du monde, sont toutes criantes de vérité — presque trop même, car on se croirait demain plutôt qu'en 2018 après la guerre de 1988. Mais est-ce bien de notre avenir qu'il s'agit ? George W. BARLOW Première parution : 1/5/1976 dans Fiction 269 Mise en ligne le : 1/1/2014
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