RIVAGES
(Paris, France), coll. Fantasy Dépôt légal : août 2000, Achevé d'imprimer : août 2000 Première édition Roman, 348 pages, catégorie / prix : 135 FF ISBN : 2-7436-0675-4 Format : 15,5 x 23,4 cm✅ Genre : Fantasy
Privé de ses souvenirs, Augustin Coriac s'éveille dans les cales d'un navire inconnu. Comment est-il arrivé là ? Est-ce la conséquence de son séjour sur l'île de Draco, où, sous une fausse identité, il a tenté de déjouer les plans d'invasion du prince Mortone Trug ?
Bientôt tout s'éclaircit, et commence une période de guerre et de calamités où Coriac et ses amis vont devoir lutter à mort contre les aristocrates guerriers de Draco et leurs esclaves surhumains, les Thrombes. Escarmouche et embûches, embuscades et canonnades, batailles navales et aériennes vont se succéder à un rythme d'enfer, semant la destruction dans ce paradis tropical.
Mais pire encore, une découverte stupéfiante attend Augustin, un secret qui dépasse de loin les rives chamarrées de Longwor.
Après Longwor, l'Archipel-Monde, L'épreuve des îles, et Pouvoirs et savoirs, voici le dernier volet du surprenant cycle de Longwor, une création digne de Vance et Pratchett, où Denis Duclos démontre son talent original, son humour et l'abondance de ses inventions.
« Denis Duclos a du souffle, de l'imagination et l'énergie d'un bâtisseur de mondes. »
1 - (non mentionné), Carte ancienne des iles de Longwor, pages 6 à 7, carte 2 - Résumé des tomes précédents, pages 9 à 12, résumé 3 - Petite encyclopédie des îles de Longwor, pages 293 à 317, lexique 4 - Dictionnaire des titres et des institutions, pages 318 à 320, lexique 5 - Dictionnaire des plantes, des animaux et des choses, pages 321 à 334, lexique 6 - Lieux, Hauts lieux, climats, pages 335 à 344, lexique 7 - Unités de compte à Longwor, pages 345 à 346, lexique
Critiques
Voici enfin le dénouement de l'un des cycles de fantasy les plus imaginatifs et les plus débridés de ces dernières années. Denis Duclos va-t-il réussir à le conclure en beauté ?
Il est inutile de résumer l'ensemble des péripéties qui composent ce véritable feu d'artifice, où l'on retrouve avec joie les ingrédients des précédents volumes, dont notamment les Zwölles et les thrombes – sortes de zombies – qui mènent la vie dure à Augustin Coriac. Ce n'est qu'au terme de nombreux complots, combats et surprises qu'Augustin va enfin trouver ce qu'il cherche depuis la première heure : une porte vers un autre monde.
Cette scène de la porte sera d'ailleurs la seule déception du roman, car Duclos s'en débarrasse en quelques lignes, ce qui contraste avec la richesse des aventures qui ont précédé. L'auteur semble s'être contraint à conclure son récit par une idée émise dans le premier tome mais qu'il n'a finalement pas eu le temps de développer et qui est devenue encombrante. Il s'en tire par une pirouette d'intérêt douteux, et le lecteur oubliera donc vite le Translatador.
Mais qu'importe ! Le voyage d'Augustin se suffisait à lui-même et l'on peut gommer le dernier chapitre, qui n'a guère de rapport avec le reste.
Au cours de ce périple, dans la pure tradition des voyages extraordinaires, et tout au long de quatre tomes savoureux, Duclos a su créer un univers complet, avec de nombreux détails sur la faune, la flore, la politique et la vie quotidienne des différents peuples de ces îles contrastées et toujours surprenantes... Il est parvenu à nous convaincre de son existence, tout en nous entraînant dans les aventures les plus folles, sans jamais nous lasser ni cesser de nous amuser. Enfin, il nous a réjoui par une écriture vigoureuse et délicieuse, qui pastiche avec légèreté le style des récits du XVIIIème siècle.
Une admirable et incontestable réussite, à déguster sans tarder.