Fritz LEIBER Titre original : Ships to the Stars, 1964 Première parution : New York, USA : Ace, 1964ISFDB Traduction de Chantal JAYAT Illustration de Paul FLEHR
PRESSES DE LA CITÉ
(Paris, France), coll. Futurama 2ème série n° 21 Dépôt légal : 1er trimestre 1979, Achevé d'imprimer : 5 janvier 1979 Première édition Recueil de nouvelles, 192 pages, catégorie / prix : nd ISBN : 2-258-00492-6 Format : 10,8 x 17,6 cm✅ Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Les planètes dansent, le sol absorbe les humains...
Au milieu du néant, des monstres défilent avec sérieux et je suis l'un d'eux...
Elven, le dernier des hors-la-loi, tient une race entière dans sa paume...
Etc.
Six contes fous de Fritz Leiber, l'auteur d'A l'aube des ténèbres et du Vagabond, maître de l'humour et de l'inquiétude, maître en tous genres, maître tout court.
1 - Le Jour du docteur Kometevsky (Dr. Kometevsky's Day, 1952), pages 7 à 38, nouvelle, trad. Chantal JAYAT 2 - La Grande caravane (The Big Trek, 1957), pages 39 à 47, nouvelle, trad. Chantal JAYAT 3 - La Forêt enchantée (The Enchanted Forest, 1950), pages 49 à 79, nouvelle, trad. Chantal JAYAT 4 - Lune mortelle (Deadly Moon, 1960), pages 81 à 125, nouvelle, trad. Chantal JAYAT 5 - L'Orbite tapis-de-neige (The Snowbank Orbit, 1962), pages 127 à 153, nouvelle, trad. Chantal JAYAT 6 - Le Vaisseau lève l'ancre a minuit (The Ship Sails at Midnight, 1950), pages 155 à 190, nouvelle, trad. Chantal JAYAT
Critiques
Un livre à l'intention de ceux qui n'ont pas lu dans Fiction, entres autres, quelques bonnes nouvelles de l'auteur.
Que faut-il en dire ? D'abord, rappeler qu'à Fritz Leiber rien d'impossible. Son imagination délirante pousse le propos jusqu'à l'absurde au point que l'on se prend à une sorte de jeu : cette fois, notre ami Fritz ne se sortira pas de là ! Erreur, bien entendu, qu'il s'agisse de disparitions de planètes ou d'humains (ceux là sont tout simplement absorbés par le sol), de forêts d'autant plus étranges qu'elles abritent des clairières impossibles à accepter, de notre Lune suspendue sur nos nuits comme une araignée au bout de son fil ou de la grande caravane qui passe, emportant avec elle un effroyable secret... Bref, vous l'avez compris, un retour à l'époque de la science-fiction, la « classique » pour tout dire, que Fritz Leiber a traversée sans trop se préoccuper de la primauté de l'homme sur le cosmos. C'est la raison pour laquelle ce qu'il a écrit reste aussi agréable à lire ou à relire. Cela et, bien sûr, son imagination de laquelle il sait si bien se détacher pour ne pas avoir l'air de se prendre au sérieux.
Un recueil de nouvelles très inégales. A la sauce, généralement de catastrophes terrestres, ou d'après-catastrophes, ou d'avant-catastrophes. La forêt enchantée et Lune mortelle émergent du lot. Mais deux sur six, ce n'est pas lourd. On aimerait bien que cette aimable collection (qui, en plus, a changé de présentation, et moi je regrette...) ne glisse pas dans le mou. D'accord, m'sieur Manchette ?