Le regard que Claude Seignolle promène sur le monde — mais est-ce bien notre monde ? — nous livre, nue jusqu'à l'os, la réalité quotidienne. Là où nous ne voyons qu'un fiacre, un vieux paysan et un oiseau, il révèle l' « ouvrier de la mort » mené par les chevaux sinistres de la nuit ; lou Siblaire avec ses appeaux maléfiques et le mystérieux Hupeur qu'il ne faut pas, qu'il ne faut jamais tuer... CIaude Seignolle est un voyant dont les oeuvres nous aident, nous simples mortels, à basculer sans encombre dans l' « autre » univers. Mais dès que le pas est franchi, dès que nous sommes de l'autre côté du miroir, entre le château de Tiburiac et l'auberge de Larzac, il nous devient presque impossible de rejeter la hantise de ce monde cruel et tendre de la grande nuit.
1 - Les Chevaux de la nuit, pages 7 à 40, nouvelle 2 - Le Dernier visiteur, pages 41 à 56, nouvelle 3 - Minnah l'Etoile, pages 57 à 68, nouvelle 4 - Le Retour de Tiburiac, pages 69 à 102, nouvelle 5 - Lou Siblaire, pages 105 à 116, nouvelle 6 - Le Dormeur, pages 117 à 134, nouvelle 7 - Celui qui s'y frotta, pages 135 à 144, nouvelle 8 - Le Marchand de rats, pages 145 à 158, nouvelle 9 - Les Deux plumes, pages 159 à 170, nouvelle 10 - Le Chien pourri, pages 171 à 180, nouvelle 11 - Nuits, pages 183 à 198, recueil de nouvelles 12 - Le Hupeur, pages 199 à 224, nouvelle 13 - L'Auberge du Larzac, pages 225 à 250, nouvelle