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Nocturne sur fond d'épées

Daniel WALTHER


Illustration de Brigitte MASSONNAT

EONS , coll. Fantasy précédent dans la collection n° 89 suivant dans la collection
Dépôt légal : septembre 2007
Roman, 246 pages, catégorie / prix : 15,70 €
ISBN : 978-2-7544-0394-8
Genre : Fantasy

Ce recueil contient une nouvelle inédite par rapport au recueil homonyme de Néo (1984).


Quatrième de couverture
     Dans ce chaos de temps et de silence, dans ce désert où les civilisations explosaient comme des gouttes de lave, la Terre, avec son orgueil maladif, sa vanité native, ne connut qu’un destin très ordinaire : des équipages belliqueux la quittèrent, vastes escadres de proie dont la plupart connurent des sorts lamentables, s’échouant sur des plages inhospitalières, se laissant gober par des planètes en fusion.
     Mais quelquefois des équipages parvinrent à créer des civilisations ici ou là, comme par exemple la Grande-Terre.
     Pourtant, détachées de leurs racines, les civilisations paraterriennes ne connurent que des périodes apogétiques extrêmement courtes. La Barbarie, sous toutes ses formes, menaça rapidement les frêles réalisations des enfants de la Terre. La Magie, depuis de longs siècles, avait remplacé la science dans une grande partie de l’Univers.
     La Grande-Terre se trouvait justement dans un secteur spatial où régnaient d’étranges et puissantes entités.
     Comme celles qui avaient jeté leur dévolu sur le monde de Dijkal.
     La Magie était mille fois plus ancienne que la Science. La Science essayait d’expliquer le monde, et pourtant c’était la Magie qui régissait la vie de la plupart des espèces évoluées.
     Mais cela, les hommes, fiers de leur supériorité scientifique et technologique, ne pouvaient pas le savoir.
     Ils ignoraient également qu’au-delà de la mer obscure qui séparait le Système Solaire des autres soleils de la Galaxie, par-delà ce fragile no man’s land qui les garantissait d’un mal pernicieux, des Créatures innommables avaient établi durablement leur Règne.

     Daniel Walther est né en 1940 en Alsace. Il a publié son premier texte professionnel en 1965 dans la revue Fiction. Plus de deux cents autres ont suivi, ainsi que près de quarante volumes — science-fiction, fantastique, littérature noire et générale.
     Deux fois grand prix de la SF française avec Les Soleils noirs d'Arcadie et L'épouvante, il a dirigé chez Opta, les collections « Galaxie-Bis », « CLA » et « Aventures fantastiques ».
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Emmanuel COLLOT, Daniel Walther ou la métaphore pleine, pages 7 à 12, préface
2 - Prologue : Par magie et forfaiture, pages 13 à 14, prologue
3 - Nocturne sur fond d'épées, pages 15 à 52, nouvelle
4 - Les Eaux de Gloire, pages 53 à 94, nouvelle
5 - Dans le repaire de la goule, pages 95 à 139, nouvelle
6 - Le Navire du dieu d'argent, pages 140 à 193, nouvelle
7 - Incertaine oasis, pages 194 à 237, nouvelle
8 - Épilogue : Par magie et forfaiture, pages 239 à 239, épilogue
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO), Fantastique / SF / Aventure (1984)

     Pour une fois, je n'aime guère la couverture de Nicollet : il ne s'est pas beaucoup fatigué. Et ce nouveau recueil de notre prolifique Walther m'a laissé un peu sur ma faim, même si je n'ai pas été déçu.
     Il s'agit d'heroic-fantasy. Inspirée de Moorcock, cette « Saga de Synge et de Brennan » se compose de quatre nouvelles assez longues. Les trois premières d'entre elles étaient parues dans Fiction, entre 1972 et 1974 (n°s 225, 234, 243), ce que NéO omet volontiers de préciser, préférant frapper le quatrième de couverture d'un Inédit à la limite de l'arnaque, puisqu'il ne concerne que la quatrième nouvelle, la plus longue (et, à mon goût, la meilleure).
     Les règles de ce genre sont respectées, la structure des histoires est celle de la quête, d'un objet ou d'un savoir, d'un pouvoir. Les personnages/archétypes sont là, magiciens, guerriers, sorcières, rois et princes. Le style de Walther, abrupt et vénéneux, colle bien au sujet. Ces histoires se lisent agréablement, certaines pages méritent que l'on s'y attarde plus que pour une simple lecture cursive, et, en effet, les thèmes du pouvoir et du combat contre l'obscurantisme sont traités — je trouve cela sympathique.
     Le problème de ma tiédeur réside dans le déséquilibre dans le niveau de qualité des nouvelles, qui va en augmentant jusqu'à la quatrième, excellente. Mais aussi dans le fait que cela sent le déjà lu, le vieilli. Ce n'est pas forcément désagréable (après tout, le vin, le whisky, cela vieillit aussi), mais c'est étrange. Et enfin, depuis, Walther a fait tellement mieux dans un registre comparable, avec le « Cycle de Swa » publié au Fleuve, que cet alcool-là paraît un peu fade.
     Mais c'est idéal pour une heure et demie de distraction ! Je préfère, moi, Walther quand il ne distrait pas. Et je serais curieux de voir quelle suite, quelles autres aventures (la mort apparente de Brennan n'est pas un obstacle pour l'imagination fertile de Walther ! Moriarty, Sherlock Holmes, Fantômas, Adèle Blanc-Sec sont bien morts avant de renaître...), pourrait aujourd'hui donner l'auteur à sa saga.
     Qu'en pense-t-on, dans les milieux concernés ?

Pierre-Paul DURASTANTI (lui écrire)
Première parution : 1/9/1984
dans Fiction 354
Mise en ligne le : 1/11/2005

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