Isidore Ducasse — comte de Lautréamont en littérature — est né à Montevideo en 1846 et mort à Paris en 1870. Son œuvre ? « Les chants de Maldoror », des « Poésies » (qui se réduisent à une préface) et quelques « Lettres ».

     Redécouvert en 1919 par les surréalistes, le nom de ce poète sans visage brillera désormais d'un éclat égal à celui de Rimbaud. C'est la voix la plus étrange du XIX^e siècle. Il faut se jeter dans le délire verbal des « Chants de Maldoror » avec cette même scandaleuse innocence qui les créa.

     TEXTE INTÉGRAL

     Présentation de Jean Cocteau