1 - Laurent GIRARDON, Édito, pages 1 à 1, éditorial 2 - Marin LEDUN, Entreprise, pages 4 à 11, nouvelle, illustré par EO 3 - Jonas LENN, D'une vie l'autre, pages 12 à 16, nouvelle, illustré par SWAY 4 - Gilles DUBUIS, Drame muet, pages 17 à 31, bande dessinée 5 - CM DEIANA, Les Pieds nus, pages 32 à 40, nouvelle, illustré par Julien CABRERA 6 - Thierry LAMY, Le Gâche-travail et la gourmande, pages 41 à 47, nouvelle, illustré par JACKIE 7 - Frédéric CLAVERIE, Le Colporteur, pages 48 à 51, bande dessinée 8 - Laurent GIRARDON, Philippe Caza : L'Or-Fèvre, pages 52 à 54, entretien avec Philippe CAZA 9 - Jacques FUENTEALBA, Pendant ce temps, de l'autre côté des Pyrénées, pages 55 à 59, article 10 - Laurent GIRARDON, Fréquences interdites, pages 60 à 62, article 11 - COLLECTIF, Actualité, pages 63 à 68, critique(s)
Black Mamba continue son petit bonhomme de chemin avec des fortunes diverses et variées comme le veut la loi du genre, mais globalement la revue se bonifie, tout en restant sans grande prétention (une qualité) et fun.
Au sommaire du n°14 (par-delà une couverture de Caza qui décape la rétine jusqu'au sang, comme quoi même Caza peut rater une couverture), on trouvera quatre nouvelles. Celle de Marin Ledun manque de maîtrise narrative mais décrit une ambiance grenobloise, kafkaïenne/corporate assez réussie. Celle de Jonas Lenn part d'une bonne idée (et si la réincarnation était une réalité physique... au fait, quelles seraient les conséquences légales, notamment en matière d'héritage ?) mais finit sur une chute bancale qui ne tient pas la route deux secondes. « Les pieds nus » de Célia Deiana mélange voyage dans le temps et monde du rock (alternatif ?), avec un bonheur inégal — la composante musicale étant bien plus convaincante que la composante SF. Enfin « Le Gâche-travail et la gourmande » de Thierry Lamy nous emmène dans un monde modérément steampunk (on pense à Tardi) pour une amourette ; il n'y a pas d'intrigue, juste trois personnages, une ambiance hommage à Jules Verne qui nous transporte.
Les BDs de ce numéro 14 sont très sympas, notamment celle de Gilles Dubuis signée Gilles Von Fractalis.