Sans grande surprise, c'est la nouvelle de Claude Ecken (pourtant loin d'être une de ses meilleures) qui s'impose comme la plus réussie de ce numéro. Glauque à un point presque insupportable, « Mardi Grave » se penche sur la violence en milieu hospitalier. Triste réalité en forme de baquet d'eau froide dans lequel Claude Ecken nous plonge la tête jusqu'à l'asphyxie. Les autres textes ont peu, voire pas d'intérêt. Ce numéro contient aussi quelques BDs au mieux sympatoches, une interview d'Olivier Girard, grand maître de Bifrost, et les rubriques habituelles.
La même équipe publie Héros, la revue dont vous êtes le héros. Ça devrait rappeler quelques bons souvenirs aux quarantenaires qui lisaient les livres dont vous êtes le héros à une époque où les DS n'existaient que chez Citroën. De nos jours, est-ce que ce type de jeux de rôles en solitaire a encore un sens, je n'en suis pas sûr.