Né à Paris le 22 mai 1808, Gérard Labrunie choisit son nom de Nerval en souvenir de la propriété de famille où il passa une enfance heureuse et poètique. Il mena longtemps une vie errante. A partir de 1841, atteint de crises de folie intermittentes, il fit plusieurs séjouirs dans une maison de santé ; le 26 janvier, on le trouva pendu en pleine rue.
LES FILLES DU FEU
Le recueil intitulé Les Filles du Feu fut composé en automne 1853, à une époque où Gérard de Nerval, se sentant très malade, ressentit le désir de regrouper le meilleur de sa production littéraire, Sylvie, la jeune femme qui inaugure cette galerie de portraits féminins, est une jeune paysanne au cœur simple et tendre, compagne de son enfance, qui a été l'une des inspiratrices de son œuvre. Toutes les facettes du talent à la fois poètique et tourmenté de Nerval apparaissent dans ce recueil.
1 - À Alexandre Dumas, pages 3 à 18, introduction 2 - Sylvie, pages 19 à 82, nouvelle 3 - Jimmy, pages 83 à 120, nouvelle 4 - Octavie ou l'illusion, pages 121 à 131, nouvelle 5 - Isis, pages 133 à 157, nouvelle 6 - Émilie, pages 159 à 188, nouvelle