BÉLIAL'
(Moret-Loing-et-Orvanne, France), coll. Une Heure-Lumière n° H.S. 7 Date de parution : 23 mai 2024 Dépôt légal : mai 2024, Achevé d'imprimer : mai 2024 Première édition Catalogue, 112 pages, catégorie / prix : Gratuit ISBN : 326-9-90000-161-7 Format : 12,0 x 18,0 cm✅ Genre : Science-Fiction
Dépôt légal : à parution. Couverture à rabats. Exemplaire offert pour l'achat de deux livres de la collection "Une heure-lumière" en librairie ou sur le site de l'éditeur.
Quatrième de couverture
Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…
C’est aussi le nom d’une collection qui vient de franchir les cinquante titres, un espace éditorial unique, tant par le fond que par la forme, au statut de référence dans le paysage brouillé des littératures de genre.
Si Une heure-lumière célèbre les horizons nouveaux, nos hors-séries fêtent Une heure-lumière et ses auteurs emblématiques.
Et cette année le Canadien Rich Larson, dont les fidèles de la collection n’ont pu manquer Barbares, space opera punk et débridé qui réinvente le récit d’aventure spatiale à grand renfort d’idées et d’images fortes.
Une heure-lumière… comme un shot d’imaginaire corsé !
[texte du rabat de couverture]
Rich Larson est né au Niger. S’il a vécu aux états-Unis, en Afrique du Sud, en Espagne ou à Prague, il a pour l’heure posé ses valises à Montréal. Depuis ses débuts en 2011, il a publié plus de deux cents nouvelles, souvent reprises dans les Year’s Best les plus prestigieux du domaine, et saluées par plusieurs prix de lecteurs. En France, le recueil La Fabrique des lendemains (Le Bélial’, 2020) a d’emblée raflé le Grand Prix de l’Imaginaire, avant que le roman Ymir (Le Bélial’, 2022) confirme le stupéfiant talent de cet auteur de 32 ans désormais considéré comme le fer de lance d’une SF post-eganienne survitaminée qui pulvérise les codes du genre.
1 - Olivier GIRARD, En son jardin..., pages 11 à 13, introduction 2 - Rich LARSON, Comment Quini le Calmar a Perdu son Klobučar (How Quini the Squid Misplaced His Klobucar?, 2020), pages 15 à 61, nouvelle, trad. Pierre-Paul DURASTANTI, illustré par Olivier JUBO 3 - Camille VINAU, Rendez-vous dans une heure-lumière, pages 63 à 95, guide de lecture 4 - (non mentionné), Catalogue, pages 97 à 103, guide de lecture
Critiques
Capsules virtuelles, implants et scie électrique.
Soyons clairs : dès les premières lignes, j’ai été scotché. Comme dirait son éditeur, c'est du Larson qui fait du larsonnien.
Nous sommes projetés dans le récit avec une discussion dans une langue générée par babeliciel, entre le hacker — protagoniste qui nous accompagne tout au long de l'histoire — capable de contrôler aisément toute sorte de matériel informatique et Nat, une transplantée experte en séduction et vol.
Leur cible ? Un braquage high-tech destiné à se venger de Quini le Calmar, un mafieux local.
Rejoints par Yinka, l'un des rares Fleischgeist — je ne dévoilerais pas son rôle — encore recrutables, parviendront-ils tous les trois à s’emparer du légendaire Klobučar ?
Fidèle à son style, Rich parsème son texte de nombreux néologismes futuristes, qu’il parvient heureusement à nous faire comprendre avec subtilité (la traduction est ici encore une fois réussie).
L'action est rapide et haletante — logique, puisqu’on est dans le format resserré de la novelette. Nous avons là de la science-fiction qui donne envie, qui fait voyager, bref, de la SF qui fait du bien. Dommage toutefois que ce soit si court : on aurait volontiers prolongé l’aventure…