Quatrième de couverture

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[Présentation sur le site de l'éditeur]

Quatre cents ans avant Jésus-Christ. Le jeune Parménion est un sang-mêlé, ­moitié Spartiate et moitié Macédonien qui doit ­affronter le mépris et l’humiliation de tous les siens. Il est pauvre, seul au monde depuis la mort de  sa mère et pourtant son destin a été tracé par des forces obscures qui feront de lui le plus terrible seigneur de guerre que le monde ait connu…

Le Lion de Macédoine c’est une fresque alliant réalisme historique et sens du merveilleux, un destin incroyable,  raconté au travers de plusieurs générations, un mélange bien dosé entre des batailles épiques et une histoire d’amour impossible. Un pur divertissement de très grande qualité. Avec plus de 17 romans, David Gemmell est  l’un des auteurs best-sellers internationaux de fantasy  et possède un don exceptionnel pour la narration.

     C'est la première traduction des éditions Mnémos et le choix aurait pu être pire. Ce roman de par son thème est envoûtant, les terres de la Grèce Antique sont le berceau de tant de légendes, de contes mythologiques que nous connaissons tous, que le terrain nous est tout de suite familier. Nos repères sont donc très vite pris et nous entrons instantanément dans le roman. Mais malgré tout cet acquis de base, le mystère demeure. Par touches successives, l'auteur trace un décor surnaturel autour des histoires purement humaines et historiques des personnages.

      Car le genre dominant de ce premier tome est avant tout celui de l'aventure historique, le surnaturel étant très peu évoqué. Il interviendra de manière plus marquée dans la trame principale vers la fin de ce premier tome. L'auteur nous conte l'une de ces innombrables guerres entre cité-états : Sparte, Athènes, Thébes, qui ont secoué la Grèce antique. Dans ce conflit, le héros est un sang mêlé, fils d'un Spartiate et d'une Macédonienne, et vit à Sparte où il est persécuté à cause de son sang impur. De cette enfance tourmentée, le héros sortira rempli de haine et d'esprit de vengeance...
     En lisant ce livre, j'ai tout de suite pensé aux romans de Guy Gavriel Kay (Tigane, Les lions d'Al-Rassan, La chanson d'Arbonne), où le fantastique se brode sur un canevas historique, mais si Kay brosse des personnages poignants pétris de doutes, subtilement décrits, Gemmell, quant à lui ne fait qu'ébaucher les siens et se concentre sur l'action, si bien que l'on a du mal à s'attacher aux protagonistes de cette histoire mythologique. Heureusement, il maîtrise très bien ses scènes d'actions qui sont vivantes, claires et précises. Le décor apparaît peu, rendant la localisation imprécise, et consulter la carte de la Grèce antique mise dans les premières pages est une excellente idée pour bien se situer dans le roman. Se remémorer les décors des légendes est également utile.

     A cause de ces petits défauts, j'attends le second tome avec une impatience modérée en me demandant si l'auteur va les corriger pour faire que cette mise en bouche soit suivie d'autre chose que d'un grand cru éventé ! Par contre, s'il tient toutes ses promesses, s'il sait nouer tous les fils isolés qu'il a mis en place, alors ce sera partie pour une série grandiose !

Prix obtenus

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