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La Géométrie dans l'impossible

Jacques STERNBERG

Première parution : Éric Losfeld, 1953

Illustration de Jacques STERNBERG

ARCANES (Paris, France), coll. Alchimie n° 3
Dépôt légal : 1er trimestre 1953, Achevé d'imprimer : 21 mars 1953
Première édition
Recueil de nouvelles, 112 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : néant
Format : 14,0 x 19,0 cm
Genre : Imaginaire


Pas de texte sur la quatrième de couverture.
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Marcel BÉALU, Préface, pages 7 à 8, préface
2 - La Politesse, pages 11 à 11, nouvelle
3 - Le Problème, pages 12 à 12, nouvelle
4 - Le Rêve, pages 12 à 12, nouvelle
5 - L'Ennui, pages 13 à 13, nouvelle
6 - Le Facteur, pages 13 à 13, nouvelle
7 - Le Tricot, pages 14 à 14, nouvelle
8 - Le Meurtre, pages 15 à 15, nouvelle
9 - Le Mort, pages 15 à 15, nouvelle
10 - Le Boucher, pages 16 à 16, nouvelle
11 - Les Vacances, pages 17 à 17, nouvelle
12 - La Machine, pages 18 à 18, nouvelle
13 - Le Sous-sol, pages 18 à 18, nouvelle
14 - L'Horticulteur, pages 19 à 19, nouvelle
15 - Le Rideau, pages 20 à 20, nouvelle
16 - L'Avenir, pages 21 à 21, nouvelle
17 - Le Rescapé, pages 21 à 21, nouvelle
18 - Le Brochet, pages 22 à 23, nouvelle
19 - Le Carré, pages 24 à 24, nouvelle
20 - L'Échelle, pages 24 à 24, nouvelle
21 - Les Preuves, pages 25 à 25, nouvelle
22 - La Chaîne, pages 26 à 26, nouvelle
23 - Le Cri, pages 27 à 27, nouvelle
24 - La Fin, pages 27 à 27, nouvelle
25 - Le Fiacre, pages 28 à 29, nouvelle
26 - Le Locataire, pages 30 à 30, nouvelle
27 - La Disparition, pages 31 à 31, nouvelle
28 - L'Incarcération, pages 31 à 31, nouvelle
29 - Les Demeures, pages 32 à 32, nouvelle
30 - L'Exécution, pages 33 à 33, nouvelle
31 - Le Balcon, pages 34 à 34, nouvelle
32 - L'Eau, pages 34 à 34, nouvelle
33 - Le Phénomène, pages 35 à 35, nouvelle
34 - Le Point de jonction, pages 35 à 35, nouvelle
35 - Les Réverbères, pages 36 à 36, nouvelle
36 - Le Square, pages 36 à 36, nouvelle
37 - L'Absence, pages 37 à 37, nouvelle
38 - L'Étage, pages 37 à 37, nouvelle
39 - L'Opération, pages 38 à 38, nouvelle
40 - Le Cauchemar, pages 39 à 39, nouvelle
41 - Le Temps, pages 40 à 40, nouvelle
42 - La Rencontre, pages 41 à 41, nouvelle
43 - La Cure, pages 42 à 42, nouvelle
44 - Le Laveur de vitres, pages 43 à 43, nouvelle
45 - Le Tapis, pages 44 à 44, nouvelle
46 - La Ligne droite, pages 45 à 45, nouvelle
47 - Le Château, pages 46 à 46, nouvelle
48 - Les Ennemis, pages 47 à 47, nouvelle
49 - L'Impasse, pages 48 à 48, nouvelle
50 - Le Complot, pages 49 à 49, nouvelle
51 - Le Peloton, pages 50 à 50, nouvelle
52 - La Rampe, pages 51 à 51, nouvelle
53 - Le Plafond, pages 52 à 53, nouvelle
54 - La Pension de famille, pages 54 à 54, nouvelle
55 - Le Papier peint, pages 55 à 55, nouvelle
56 - Les Représentants, pages 56 à 57, nouvelle
57 - Le Musée, pages 58 à 58, nouvelle
58 - La Fabrique, pages 59 à 59, nouvelle
59 - Le Sentiment, pages 59 à 59, nouvelle
60 - Le Café, pages 60 à 60, nouvelle
61 - La Foire, pages 61 à 61, nouvelle
62 - L'Inconnu, pages 62 à 62, nouvelle
63 - Le Bruit, pages 63 à 63, nouvelle
64 - La Perspective, pages 64 à 64, nouvelle
65 - La Dent, pages 65 à 65, nouvelle
66 - La Fermeture, pages 66 à 66, nouvelle
67 - La Sortie, pages 67 à 67, nouvelle
68 - La Serre, pages 68 à 68, nouvelle
69 - La Sanction, pages 69 à 69, nouvelle
70 - La Sonnerie, pages 70 à 70, nouvelle
71 - L'Œil, pages 71 à 71, nouvelle
72 - Les Guides, pages 72 à 72, nouvelle
73 - Le Retour, pages 73 à 73, nouvelle
74 - Les Pas, pages 74 à 75, nouvelle
75 - L'Affiche, pages 75 à 75, nouvelle
76 - Le Jeu, pages 76 à 76, nouvelle
77 - L'Inexplicable, pages 77 à 77, nouvelle
78 - La Gare, pages 78 à 78, nouvelle
79 - L'Œuvre, pages 79 à 79, nouvelle
80 - La Vitrine, pages 80 à 80, nouvelle
81 - L'Attente, pages 81 à 81, nouvelle
82 - L'Erreur, pages 82 à 82, nouvelle
83 - Le Son, pages 83 à 83, nouvelle
84 - Les Portes, pages 84 à 84, nouvelle
85 - La Frontière, pages 85 à 85, nouvelle
86 - Le Masque, pages 86 à 86, nouvelle
87 - Le Dernier wagon, pages 87 à 87, nouvelle
88 - La Rue, pages 88 à 88, nouvelle
89 - La Grille, pages 89 à 89, nouvelle
90 - Le Reflet, pages 90 à 90, nouvelle
91 - Les Images, pages 90 à 91, nouvelle
92 - Le Labyrinthe, pages 92 à 92, nouvelle
93 - La Place, pages 93 à 93, nouvelle
94 - Les Traces, pages 94 à 95, nouvelle
95 - La Fuite, pages 96 à 97, nouvelle
96 - La Galerie, pages 98 à 98, nouvelle
97 - La Préventive, pages 99 à 99, nouvelle
98 - Le Risque, pages 100 à 100, nouvelle
99 - Le Trajet, pages 101 à 101, nouvelle
100 - Le Miroir, pages 102 à 102, nouvelle
101 - Les Groupes, pages 103 à 103, nouvelle
102 - Le Départ, pages 104 à 104, nouvelle
103 - Les Mains, pages 105 à 112, nouvelle
Critiques

    « La Géométrie dans l’impossible », par Jacques Sternberg (Édit. Arcanes). Pour un mourant maintes fois enterré par ses détracteurs, le Surréalisme se porte dans cet ouvrage plutôt bien. Il est même intéressant, en un temps où ce genre littéraire fait déjà figure de classicisme, d’en voir avec tant d’aisance et de bonheur utiliser les principaux effets, tels qu’ils ont été vulgarisés par l’usage. À cet égard, on pourrait dire que ce recueil de textes en prose est une synthèse des procédés les plus éprouvés, mais ce serait réduire à un simple mécanisme ce qui découle avant tout d’une inspiration personnelle et singulière. Il est évident que l’auteur connaît ses aînés : il fait parfois penser, sur le plan des choses, à un Max Ernst ou un Bunuel (celui, évidemment, du « Chien andalou ») et, sur le plan des idées, à un Cocteau plus sardonique ou un Kafka sans métaphysique. De façon plus générale, d’ailleurs, son livre – hors des limites du Surréalisme – est une vaste référence aux grands thèmes de la littérature fantastique : rêve s’intégrant à la réalité, vie occulte des reflets dans les miroirs, menaces subites d’agents inconnus ou familiers, dédoublements, transferts dans la quatrième dimension de l’espace et dans celle du temps, etc. (Un autre thème, plus original bien qu’assez kafkaïen, est traité avec une persistante continuité : c’est celui de la Ville où la Loi n’est plus qu’un ensemble de formes creuses, un instrument aveugle et cruel dont chaque citoyen est l’esclave puni de châtiments sans motifs, comme dans un camp de concentration.) Cependant, affinités et emprunts ne sont pour l’écrivain que prétexte à exercer son imagination propre, son goût de l’insolite et du baroque, son sens de la mise en scène. Toute cette « dramaturgie de l’étrange » est orchestrée avec une habileté que la simplicité directe du ton rend encore plus efficace. Et elle engendre vite une inquiétude qui tourne au malaise. À noter, toutefois, qu’elle s’accompagne d’un humour atrocement noir, réjouissant à force de férocité. Mais cet humour est sans rapports avec le « nonsense », l’absurdité gratuite qu’on trouve, après Lewis Carroll, chez un Benjamin Péret ou un Tristan Tzara. Ici, en fait, si abracadabrant il y a, c’est toujours sous le rapport d’une logique interne, logique que l’on pourrait qualifier d’onirique, car elle est celle même des rêves et des cauchemars. Finalement, il est permis, après une pareille œuvre de début, de voir en Jacques Sternberg un futur grand conteur fantastique.

Alain DORÉMIEUX
Première parution : 1/2/1954 dans Fiction 3
Mise en ligne le : 21/2/2025

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