Pendant mille ans, la guerre de l'espace avait fait rage entre les douze planètes humaines et les féroces Cylons. Les humains désirent la paix. Mais au moment où ils croient la tenir, les traîtres Cylons profitent des négociations pour détruire les astroforteresses humaines et attaquer les douze mondes.
Seule subsiste l'astroforteresse Galactica grâce à la sagesse de son commandant Adama. Il va entreprendre de réunir autour d'elle, avec l'aide de son fils Apollo, de sa fille Athéna et du brillant lieutenant Starbuck, ce qui reste de l'espèce humaine à bord d'une flotte hétéroclite. Au travers des pires embûches suscitées par les Cylons, l'armada protégée par le Galactica va tenter de rejoindre la treizième colonie, le monde perdu... la Terre.
Ce roman épique est tiré du grand film de science-fiction qui porte le même titre, produit par Glen Larson et distribué en France par Cinema International Corporation.
Critiques
TIENS VOILA DU BOUDIN (spatial !)
Press Pocket avait accueilli La guerre des étoiles, c'est L'âge des étoiles qui nous offre aujourd'hui le roman tiré de ce nouveau film célèbre (à cause du sensoround) et illustré de photos qui en proviennent. On retrouve dans ce livre, qui n'a pas la simplicité naïve de La Guerre des Etoiles, une somme assez étonnante de clichés et de vérités dites premières (et dont on sait ce qu'elles cachent !). Rôle des chefs ? Le bon chef ( ?) pour se faire obéir doit parfois se comporter en tyran (101). Tous les politiciens sont des démagogues des pourris et des lâches — en plus ils sont des traitres ! (Uri). Fort heureusement, comme chez Doc Smith les militaires veillent, appuyés sur de fidèles lieutenants, et une famille exceptionnelle (est-ce par hasard que le « bon chef » se nomme ADAM(a), le fils Apollo, la fille Athéna. Retour mythologique ?) Rapports entre les sexes ? (142) « Il faut que tu te battes pour conserver ton homme ». Au fait, que doit faire le Galactica ? Sauver la race humaine, lâchement attaquée, dans son expansion généreuse, par les affreux cyclons, leur ignoble guide suprême aux trois horribles cerveaux. Sauver, c'est-à-dire ramener ce qui reste au bercail, à la Terre (au Paradis d'avant). Sur cet arrière fond, multiples scènes de batailles, de chasseurs, vagues histoires d'amour, trois ou quatre comiques bons garçons aux fines plaisanteries du genre « va te faire catapulter, Boom Boom (267) » Et vogue la galère arrachée aux délices d'une Capoue traîtresse où les attendait « un sort pire que la mort » (brrr. !). C'est écrit pour être lu rapidement et oublié bien vite.