Ralph Milne FARLEY Titre original : The Radio Man / An Earthman on Venus, 1924 Première parution : Argosy All-Story Weekly, du 28 juin au 19 juillet 1924. En volume : États-Unis, Californie : Fantasy Publishing Company, Inc., 1948ISFDB Traduction de Richard D. NOLANE Illustration de (non mentionné)
APEX
(France), coll. Periodica n° 2 Dépôt légal : 1993, Achevé d'imprimer : 31 juillet 1993 Réédition Roman, 48 pages, catégorie / prix : nd ISBN : néant Format : 20,6 x 29,0 cm✅ Genre : Science-Fiction
Il est indiqué un Copyright aux éditions Campus en 1982 pour la version française. Tirage limité à 250 exemplaires numérotés.
The radio Man, de Ralph Milne Farley, s’inscrit directement dans la lignée d’Edgar Rice Burroughs. Mais, contrairement aux histoires mettant en scène Polaris ou Jason Croft, les aventures que vont vivre les personnages de Farley sont de très bonne qualité et aussi intéressantes que celles de John Carter. The radio Man commence par l’arrivée d’un météore dans le jardin de Ralph Milne Farley. Il contient un message pour l’écrivain; ce qui amène cette question assez amusante de Mme Farley, apparemment pas tellement étonnée. L’auteur du message est Myles S. Cabot, un expert en radio, qu’un accident de manipulation a tout simplement expédié sur Vénus ! Il manque être dévoré par une plante carnivore avant d’être capturé par des fourmis géantes, intelligentes, qui, il l’apprendra bientôt, constituent l’une des deux races dominantes de la planète, l’autre étant humaine, à quelques légers détails près. Il restera longtemps en captivité et finira par pouvoir converser par écrit avec Doggo, une fourmi plus amicale que les autres. Il apprend ainsi qu’une guerre a opposé, il y a quelques années, les Formiens et les Cupiens. Les Formiens sont bien entendu les hommes-fourmis et les Cupiens des êtres humains ailés et dotés de petites antennes sur la tête. Cabot s’aperçoit bientôt qu’une jeune et belle Cupienne est également retenue prisonnière chez les fourmis. Elle l’a aperçu un instant et s’est détournée de lui avec horreur en constatant son absence d’antennes et d’ailes. Le jeune homme en a été très affecté car, perdu sur ce monde étranger, la vision d’une créature humaine, belle et désirable, lui avait aussitôt mis le cœur en joie. Il apprend que cette jeune fille n’est autre que la princesse Lilla, fille du roi Kew, détenue illégalement par les habitants de Formia.
Il s’agit donc bien d’une imitation des aventures de John Carter ou de Jason Croft, mais un style alerte, un certain humour, une invention constante et beaucoup de mouvement rendent le livre d’une lecture agréable. Ralph Milne Farley savait raconter une histoire et rendre intéressants les personnages qu’il mettait en scène même s’il s’agissait de la sempiternelle princesse, garantie pure et sossotte. Ce roman eut un succès mérité auprès des lecteurs, ce qui amena l’auteur à lui donner de nombreuses suites, d’abord The radio beasts, en 1925, puis The radio planet, qui est peut-être le plus amusant des trois à lire, en 1926. Deux autres romans complètent la série, The radio man returns, paru en 1939, et The radio minds of Mars, récit inachevé qui fut publié, en juin 1955, dans la revue Spaceway.
1 - Richard D. NOLANE, Bibliographie de Ralph Milne Farley, pages 45 à 45, bibliographie 2 - Richard D. NOLANE, Le Guerrier de Vénus par Ralph Milne Farley, pages 45 à 45, article