Quatrième de couverture
Jax mit la main à son arme, raidi, des doigts de glace passant sur sa nuque. L'arbre se découpait sur le ciel, irréel, cauchemardesque, né d'un rêve de démence. D'un rouge de sang frais, il élevait des branches peu ramifiées. Elles se redressaient en courbes douces, et chaque extrémité portait, comme un fruit maléfique, une tête humaine, terriblement vivante.
Critiques
Bonne imitation des classiques de l'heroic-fantasy américaine qui forment le gros de la troupe du Masque-Fantastique (voir les Lin Carter et autres Gadner Fox) : un héros sans personnalité définie, un compagnon animal (chat à l'intelligence humaine), des filles à trousser au passage, une quête à mener à bien (retrouver la flûte, sorte de lampe d'Aladin maléfique), des traîtrises, des batailles, des monstres archétypaux (une statue qui s'anime, un arbre anthropophage, etc.). Aucune raison de dégoûter ceux qui aiment ça : pour sa seconde carrière, et délaissant les sujets intellectuels de ses débuts, Verlanger a choisi l'aventure tous publics ; elle y réussit bien.
Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/1/1977 dans Fiction 276 Mise en ligne le : 6/12/2012
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