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Galaxies nouvelle série n° 53/95

REVUE

Cycle : Revues - Galaxies nouvelle série  vol. 53/95 


Illustration de LOHRAN

GALAXIES - ASSOCIATION D'AIDE AUX AUTEURS (Bellaing, France), coll. Galaxies nouvelle série (revue) précédent dans la collection n° 53/95 suivant dans la collection
Dépôt légal : mai 2018
Première édition
Revue, 192 pages, catégorie / prix : 11 €
ISBN : 978-2-37625-047-0
Format : 13,4 x 21,0 cm
Genre : Imaginaire

Le numéro global dans la numérotation Galaxies nouvelle série, qui figure sur la tranche, est erroné (97 à la place de 95).
Ce numéro comprend un supplément électronique de 31 pages (scan de droite), réservé aux abonnés. Il est référencé ici dans les pages II (2) à XXIX (29). Existe aussi, tout en couleurs, aux formats PDF imprimable, Epub, Mobipocket/Kindle et AZW3 au prix de 4,90 €.


Pas de texte sur la quatrième de couverture.
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Vivien ESNAULT, Caravansérail, pages II à XIII, nouvelle
2 - Thierry SOULARD, La Pluie tombe à minuit, pages XIV à XXIII, nouvelle
3 - Pierre GÉVART, Une Ville était là, au matin, pages XXIV à XXIX, nouvelle
4 - Jean-Pierre FONTANA & Pierre GÉVART, Éditorial, pages 2 à 3, éditorial
5 - (non mentionné), L'Illustrateur : Lohran, pages 4 à 4, article
6 - Nina ALLAN, La Langue commune, l'indicatif présent, le connu (The Common Tongue, the Present Tense, the Known, 2016), pages 5 à 23, nouvelle, trad. Bernard SIGAUD
7 - Lilie BAGAGE, Dans la Peau, pages 24 à 33, nouvelle
8 - Sofia SAMATAR, Rendez-vous en Iram (Meet Me in Iram, 2015), pages 34 à 41, nouvelle, trad. Bernard SIGAUD
9 - Sofia SAMATAR, La Chasseresse (The Huntress, 2017), pages 42 à 42, notes, trad. Bernard SIGAUD
10 - Anne-Sophie KINDRAICH, Le Peuple de l'eau, pages 43 à 56, nouvelle
11 - Renato PESTRINIERO, Une nuit de 21 heures (Una notte di 21 ore, 1960), pages 57 à 70, nouvelle, trad. Bruno POCHESCI
12 - Bruno POCHESCI, Une nuit de 21 heures / La planète des vampires, pages 71 à 72, article
13 - Stéphanie SOUBRIER, La Clé des champs, pages 73 à 78, nouvelle
14 - Robert F. YOUNG, La Machine à voyager dans le temps (The Time Machine, 1973), pages 79 à 89, nouvelle, trad. Jennifer JAFFEUX
15 - Bruno POCHESCI, Matriochka Tenebrarum, pages 90 à 99, nouvelle
16 - Christine RENARD, Un amour d'automne, pages 100 à 114, nouvelle
17 - Jean-Pierre FONTANA, Les Aventures extravagantes de Bibi Fricotin, pages 116 à 134, article
18 - Franck JAMMES, Citizen V, pages 137 à 156, critique(s)
19 - Jean-Pierre FONTANA, L'Écran du souvenir #12, pages 157 à 165, chronique
20 - Jean-Pierre ANDREVON, Six mois de cinéma F et SF, pages 166 à 190, critique(s)
Critiques
[critique commune des n° 51, 52 et 53 de Galaxies NS]   
 
Y-a-t-il sujet plus important, plus central pour la science-fiction contemporaine que l’environnement ? À une époque où la Lune semble s’être exilée aux confins du Système solaire, plus loin que Mars, où on se passionne pour les aventures de Thomas Pesquet dans la Station Spatiale Internationale (altitude orbitale : 408 km, rappelons-le)… probablement pas. Et non, je ne parlerai pas du Nicosoldat Mulot bouffé tout cru par le Matou Macron…
   Donc, Galaxies s’attaque au sujet, non pas en se penchant sur ce qui se passe aujourd’hui en SF (franchement, quel intérêt ?), mais en nous parlant de Jules Verne, des pionniers de l’écologie 1892-1972, de Pierre Boulle, etc. Seules quatre misérables pages semblent dédiées au présent, via l’article de Dan Bloom « Cli-Fi, une abréviation polémique ? ». Une faute d’inattention, sans doute. Les nouvelles sont au diapason. Si Jean-Marc Ligny offre un texte tout à fait maîtrisé, ce n’est ni plus ni moins qu’une vignette survivaliste comme on en a lu des centaines auparavant, qui n’ajoute donc rien à la problématique. Jean-Pierre Andrevon ressasse sa vieille haine du nucléaire dans un de ses textes les moins inspirés, tout à fait dispensable et qui donne, qui plus est, une impression faussée du militant Andrevon, pourtant à l’origine d’un tas de nouvelles écolo-formidables. Fabien Clavel se détend en écrivant un petit truc asimovien sans conséquence… Au secours ! Face à eux, de l’autre côté de l’Atlantique, des auteurs comme Sam J. Miller « Calved », Pat Murphy & Paul Doherty « Cold Comfort », sans parler même de Kim Stanley Robinson, ont pris le sujet à bras le corps pour livrer des textes souvent pessimistes, mais aussi mémorables et pour certains remarquables. Fidèle à elle-même, Galaxies démontre une fois de plus son incapacité à se pencher sur un sujet avec une grille de lecture contemporaine. L’escouade de choc semble (con-)gelée en 1972 (j’avais un an). Que quelqu’un aille cherche un sèche-cheveux 3000 watts. Vite ! Y a du boulot.
    Les mêmes (ou presque) publient tous les six mois un numéro de Mercury, une sorte de Galaxies plein de nouvelles, mais sans les rubriques habituelles et lesté d’un fort dossier cinéma signé Jean-Pierre Andrevon. Au jeu de « à qui s’adresse Mercury ? », je pencherai vers le lecteur soixantenaire, voire plus, qui veut (re)lire du George Barlow, du Daniel Drode, du Jean-Pierre Laigle, du Christine Renard et du Robert F. Young. Parfois une rupture du continuum a lieu et dans le n°53, on pourra lire Sofia Samatar, Lilie Bagage et Nina Allan. Ceci précisé, l’honneur est sauf : aucune de ces nouvelles n’a grand intérêt. Au milieu de tout ce qu’il y a à traduire, on ne comprend pas pourquoi ces textes-là de Samatar et Allan ont été choisis. Mystère et boule d’opium.

Thomas DAY (site web)
Première parution : 1/10/2018 dans Bifrost 92
Mise en ligne le : 20/6/2023

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