Quatrième de couverture
Dès la page trois, un sentiment d'horreur m'envahit... Mais malgré les torrents de haine qui me submergeaient, j'étais assez lucide pour pressentir que ce nouveau livre allait propulser Fabry au premier rang des auteurs français. Le sujet en était émouvant, neuf, le style beaucoup plus nerveux et percutant que celui de ses livres précédents... J'entrevis dans un éclair la possibilité d'utiliser l'énorme potentiel de ce roman pour favoriser ma vengeance... Sans violence apparente, une histoire de crime parfait dont l'arme est un livre. Les pages n'en sont pas empoisonnées ; il ne fait pas office d'objet contondant ; c'est son existence même qui, par une extraordinaire acrobatie littéraire, est meurtrière. Jean-Jacques Fiechter est historien de métier. Auteur de plusieurs ouvrages d'érudition, il signe ici un premier roman appelé à devenir un classique de l'intrigue criminelle.
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