Quatrième de couverture
Sous l'amoncellement mouvant de grosses mouches bleues, on apercevait parfois un bout de vêtement, ou un os mis à nu. Le cadavre semblait revenir à la vie. Il... bougeait, sous le grouillement d'innombrables asticots animés d'un mouvement incessant.
Critiques
Le fléau sanguinaire, s'apparente au genre des romans catastrophes. Ici, l'histoire tourne autour d'une invasion de mouches hybrides que rien ne peut enrayer. La difficulté consiste à savoir si les armes utilisées contre l'ennemi permettent de le détruire en totalité. Et si une mouche en réchappe ? Tout ne serait-il pas à refaire ? L'incertitude quant aux moyens de lutte contre l'ennemi crée un climat malsain, propre à susciter l'angoisse. Mais au-delà du récit lui-même se dessine une préoccupation écologique. C'est le problème posé par les insecticides sur notre environnement. Jusqu'où faut-il aller dans la lutte contre l'ennemi ? Questions légitimes en ces périodes de catastrophes écologiques. Tchernobyl et la pollution de l'usine suisse (que je ne citerai pas pour ne pas lui faire de publicité) ne sont pas loin... Frédéric KURZAWA Première parution : 1/4/1987 dans Fiction 385 Mise en ligne le : 21/7/2008
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