Site clair (Changer
 
    Fiche livre     Connexion adhérent
Celui qui s'échappa

Helen McCLOY

Titre original : The One that got away, 1945   ISFDB
Traduction de Vic CHEVET
Illustration de Jean-Claude CLAEYS

NOUVELLES ÉDITIONS OSWALD (NéO) (Paris, France), coll. Le Miroir obscur précédent dans la collection n° 103 suivant dans la collection
Dépôt légal : avril 1985
Roman, 256 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : 2-7304-0313-4
Genre : Hors Genre


Quatrième de couverture
     « Nous étions sur la rive d'un cours d'eau et, sur le flanc de la colline, derrière nous, s'étendait une lande nue. Johnny s'était éloigné d'environ cinq cents mètres : petite silhouette se déplaçant lentement sur la bruyère. Je regardais dans sa direction en me demandant si ma voix porterait jusqu'à lui, mais, avant que j'aie pu ouvrir la bouche, il avait disparu, purement et simplement. Ce fut un véritable escamotage, de la prestidigitation. J'ai dîné un soir à Paris avec un prestidigitateur. Il faisait disparaître un dé de son doigt. Je regardais à ce moment précis, et soudain... plus de dé. La disparition de Johnny a été tout aussi magique. »
     Quand on est natif des Hautes-Terres d'Ecosse, on ne s'étonne plus de rien. Dans ce pays où une brise soudaine anime parfois la lande d'un long frisson, où les sanglots se fondent au grondement des torrents, où les voiles des grandes dames défuntes se mêlent aux rayons de lune, on finit par admettre qu'un individu puisse se promener dans les bruyères et, une seconde après, n'être plus visible aux yeux des hommes. Peter Dunbar, lui, reste sceptique. Quand on est officier de renseignements de la Marine américaine, on ne croit pas qu'un homme normalement constitué puisse être, à la fois, quelque part et ailleurs. Et puis... Dunbar a peut-être de bonnes raisons pour faire preuve de scepticisme.

     Helen McCloy est née à New York en 1904. Elle commence ses études à Brooklyn et les termine en Europe, notamment à la Sorbonne à Paris où elle réside quelques années, y représentant Universal Service et étant critique d'art pour le New York Times. A Londres ensuite, elle travaille pour le Morning Post. Mariée durant quinze ans avec Brett Halliday (le créateur du détective Mike Shayne, populaire héros de nombreux romans policiers), elle fonde avec lui une agence littéraire et une maison d'édition. Elle devient romancière à partir de 1938 avec Mourir pour être belle qui est le premier d'une série de 27 romans dont certains ont été traduits en français, parmi lesquels ceux qui ont pour héros Basil Willing, le psychiatre détective qu'elle a imaginé, comme Qui est à l'appareil ?, La vérité qui tue. En scène pour la mort, Le miroir obscur (qui a donné son titre à notre collection), Feu le Docteur Willing et le présent Celui qui s'échappa, sans conteste un des grands McCloy. Elle est aussi l'auteur de thrillers, genre auquel appartiennent La vierge au sac d'or et Le bourreau et la victime, tous deux parus dans cette même collection. Elle a obtenu, en 1946, le prix de la nouvelle du Ellery Queen Mystery Magazine, ainsi que l'Edgar des Mystery Writers of America (dont elle fut la présidente) pour son œuvre critique et, en 1980, le Rex Stout Award pour l'ensemble de son œuvre.
retour en haut de page

Dans la nooSFere : 87296 livres, 112236 photos de couvertures, 83732 quatrièmes.
10815 critiques, 47166 intervenant·e·s, 1982 photographies, 3915 adaptations.
 
NooSFere est une encyclopédie et une base de données bibliographique.
Nous ne sommes ni libraire ni éditeur, nous ne vendons pas de livres et ne publions pas de textes. Trouver une librairie !
A propos de l'association  -   Vie privée et cookies/RGPD