SOLARIS
, coll. Solaris (revue) n° 179 Dépôt légal : juillet 2011, Achevé d'imprimer : juillet 2011 Première édition Revue, 160 pages, catégorie / prix : 10 $ ISBN : néant Format : 13,3 x 21,0 cm✅ Genre : Imaginaire
Tous les trimestres, réglé comme du papier à musique, paraît un nouveau numéro de Solaris,
Ce numéro 179 comprend un certain nombre de textes intéressants, voire très réussis. En premier lieu, la belle et mélancolique nouvelle de Frédéric Raymond. Une histoire très simple de retour à la maison qui devient poignante quand on comprend enfin où l'auteur a décidé de nous emmener. On passe vite sur « Envol », la nouvelle d'Elisabeth Vonarnurg (qui m'a trop rappelé un classique de Ray Bradbury), pour féliciter Pascale Raud et sa « Bonne idée », une short horrifique bien crétine et bien fun (à la Tremors — j'adore ce film !). Prune Mattéo écrit plutôt bien, a plein d'idées, mais visiblement n'a pas envie de raconter une vraie histoire (avec des personnages, des rebondissements, des enjeux autres que « personnels »). Son texte de SF est donc une tranche de vie sur Tharsis, à la fin un poil nébuleuse. Pas désagréable à lire, mais on en sort frustré. Allez Prune, un petit effort ! Jean-Pierre Laigle continue son mi-figue mi-raisin « Journal pendant la drôle de crise » (cf. Solaris 177), c'est toujours aussi décalé. On peut passer « Scène de crime » d'Yves-Daniel Crouzet, une énième histoire de cérémonie magique qui tourne mal, efficace mais sans aucune surprise. Le volet fiction se clôt en beauté avec « Rêves de vermillion, l'œuvre intégrale de Bram Jameson », de Claude Lalumière, un hommage complètement fou, borgésien, à J.G. Ballard.
Côté article, Mario Tessier fête avec un enthousiasme communicatif les cinquante ans de SETI.