Robert LAFFONT
(Paris, France), coll. Pavillons Dépôt légal : 4ème trimestre 1971, Achevé d'imprimer : 24 septembre 1971 Roman, 224 pages, catégorie / prix : nd ISBN : néant Format : 14,0 x 20,0 cm✅ Genre : Fantastique
Pièce de théâtre en 4 actes, précédée d'un prologue et suivie d'un épilogue.
Quatrième de couverture
Mikhaïl Boulgakov n'est pas seulement le grand romancier fantastique que Le Maître et Marguerite a révélé au public français, après la longue période de silence que son œuvre connut dans le pays même où elle fut écrite. Ce romancier est aussi un grand dramaturge dont l'existence ne fut guère aisée de son vivant. Auteur de plusieurs pièces dont la plus célèbre, jouée voilà plus de trente ans en U.R.S.S., a pour titre Les journées des Tourbine, et aussi de La fuite, récemmemt portée à la scène en France, Boulgakov dut longtemps garder dans ses tiroirs le manuscrit de L'île pourpre que nous publions enfin aujourd'hui, dans une adaptation française de Georges Soria. La verve satirique de l'auteur s'exerce, dans cette œuvre, non plus sur le plan social, mais dans le domaine du fantastique. Il ne s'agit pas ici d'une étude de mœurs ou d'une tranche de vie de la société soviétique. Boulgakov s'évade du réel pour brosser une farce qui se situe à mi-chemin de la tradition russe (gogolienne) et du théâtre fantastique propre à certains auteurs scandinaves. L'île pourpre est le prétexte d'un divertissement mené à un rythme endiablé sur le double thème de la liberté et de la crédulité humaine. C'est une pièce à grand spectacle qui obéit aux lois du genre : rebondissements de l'action, cocasseries, diversité des tableaux. L'île pourpre est, de l'avis des meilleurs connaisseurs de l'œuvre de Boulgakov, sa plus grande réussite théâtrale.