Auteur de plus de trente romans, dont « Manitou », « Le démon des morts », « Apparition », « Le portrait du mal » et « Le sphinx », Graham Masterton, le plus prolifique des écrivains d'horreur anglais, nous entraîne une nouvelle fois dans une histoire vertigineuse et mêle avec brio érotisme, politique et réalité. Une lecture terrifiante de vérité !

     Après avoir suivi, dans la première partie, les déboires de Ed Hardesty, le fermier malheureux ; de Season, le femme de Ed, en pleine crise de couple ; de Shearson Jones, le politicien véreux ; de Peter Kaiser, son bras droit ambitieux ; et de Della McIntosh, la journaliste prête à tout pour arriver à ses fins, revoici nos protagonistes dans une situation plus dramatique encore.

     Ce qui avait pu apparaître comme un incident isolé devient rapidement une catastrophe à l'échelon national : en quelques jours, tout ce que l'Amérique compte de cultures de légumes, de fruits et de céréales se met à pourrir sur pieds.

     Shearson Jones détourne l'argent du fond de soutien. Mais Ed Hardesty apprend ce que manigance le politicien et veut y mettre un terme.

     Entretemps, le chaos règne partout et le pillage, les vols et les viols vont bon train. La famine s'installe et la population s'affole. Ed veut retrouver sa famille.

     C'est alors que d'autres faits étranges surviennent : on retrouve dans plusieurs silos à grains et stocks de nourriture des barres métalliques d'une radioactivité extrême. Une épidémie de botulisme se déclare dans plusieurs villes du fait d'innombrables boîtes de conserve avariées. Le territoire américain semble ainsi être l'objet de multiples opérations de déstabilisation, visant toutes à frapper le pays en son point le plus sensible, puisque la première des richesses est bien la nourriture...

     Une succession étourdissante de rebondissements, une trame narrative sérieuse et complexe, Graham Masterton nous démontre, une fois de plus, qu'il possède un don de l'écriture qui séduira même les plus irréductibles. Un roman noir qui vous secouera.