Cette fois, c'est à notre dessinateur B.X (illustrateur de nouvelles dans E.L n° 1 et 2) que nous devons notre couverture,,
Et si vous pensez que c'est d'être depuis plus de 10 mois en compagnie (forcée) de la gent militaire qui lui a inspiré ce sujet quelque peu grinçant, c'est que vous avez l'esprit mal tourné...
Votre Espaces Libres est plein à craquer puisque vous avez plus de 70.000 signes rien qu'en nouvelles !
Voilà pourquoi la contribution prévue sur « SF et féminisme » a été reportée au n° 6.
C'est Lionel Evrard qui ouvre ce.numéro.
Construite autour d'un souvenir d'enfance qui revient comme un leitmotiv, sa nouvelle est un bon exemple des contradictions dans lesquelles se débat le courant utopiste qui tente de se structurer avec la revue OPZONE.
Evrard place en effet en exergue une citation sur la non-existence de... la lutte des classes. Alors que tout son texte démontre exactement l'inverse !
N'hésitez pas, écrivez-lui. Il vous expliquera ça. (et puis, rassurez — vous, la nouvelle est loin d'être mauvaise !)
Inutile de vous présentez Danielle Fernandez puisque vous avez déjà lu sa « ville sorcière » dans E.L n° 1 et sa contribution dans E.L n° 2.
A mon avis, ce texte est encore meilleur que le premier.
Dominique Warfa, qui clot la partie littéraire, écrit très peu et c'est dommage.
Sa nouvelle « rituel pour un homme claustré » a été une des plus remarquées de l'anthologie « Futurs au Présent » (Présence du Futur). Et pourtant, alors que certains de ses co-auteurs d'occasion ont su à juste titre profiter de ce « mini best-seller » pour placer leurs textes dans l'ex-FUTURS, FICTION, UNIVERS, ALERTE, etc, Dominique continue à écrire avec la lenteur démesurée qui lui est coutumière !
Mais chacun de ses textes, en revanche, est une révélation.
Il est capable, comme cctte nouvelle le montre, de dénoncer le colonialisme sans pour autant donner dans le manichéisme naturaliste du « bon sauvage » ni renoncer à raconter une histoire...
Pour finir, nos rubriques habituelles agrémentées d'un « après-coup » de Warfa et de libres-propos explosifs d'Yves Dermèze !