Quatrième de couverture
Silhouette hiératique plaquée sur fond de ciel violet, jambes raidies sous les ailes mordorées de son grand hippogriffe de combat, l'hipparque évoquait un personnage de l'antique mythologie terrienne.
Il poussa un cri guttural, releva son casque à profil de mante religieuse et agita trois fois sa lance, faisant étinceler les pennons colorés de la hampe. A ce signal, un quart de mile plus bas, la petite troupe dirigée par un officier terrien se remit en marche...
Et la patrouille des sables repartit en direction des ruines de l'Himmenadrock. Vers son fabuleux destin...
Critiques
L'auteur a-t-il subi l'influence de Frank Herbert ? Sa planète Guzia, enfer de chaleur et de déserts arides que parcourent de farouches tribus batailleuses encadrées par quelques patrouilles terriennes, fait furieusement penser à Dune — en même temps d'ailleurs qu'aux récits « coloniaux » sahariens des années 20 ou 30... Et, d'Herbert, on retrouve encore, à la fin, mais cette fois emprunté à Projet 40, la notion d'une humanité évoluant sur le modèle de la fourmilière. Quoi qu'il en soit, le principal est qu'on marche face aux dons d'évocation de l'auteur et à son sens poétique, bien qu'on puisse lui reprocher de s'être servi pour l'explication finale des inénarrables Aflantes, que les écrivains de SF feraient tout de même bien de laisser reposer en paix. En tout cas le meilleur ouvrage d'Hoven, qui retrouve ici après des intermédiaires en dents de scie, le climat d'Adieu Céred, son premier roman. Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/2/1976 dans Fiction 266 Mise en ligne le : 17/7/2003
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