Quatrième de couverture
Pourquoi Bryan Daley, alors qu'il travaille sur les infrasons, entendit tout à coup le rire et la voix de sa femme, Florence, morte plusieurs mois auparavant ? Les infrasons auraient-ils le pouvoir de « réveiller » les sons « enfermés », en quelque sorte, dans la matière qui les entoure ?
Si cela était vrai, il devrait donc être possible, non seulement de remonter dans le passé pour y chercher les bruits de l'Histoire, mais aussi d'aller, dans l'espace, écouter les astres et faire parler les étoiles.
Mais n'est-ce pas aussi risquer d'atteindre les limites de l'Univers et d'arriver ainsi à entendre « La dernière syllabe du temps » ?
Critiques
Un savant travaillant dans les vibrations ultrasoniques repêche les sons du passé. L'armée s'intéresse à sa découverte. Une histoire d'amour à l'eau de rose s'installe là-dessus, avec jalousie à la clé. Le savant, fou de douleur (ou fou tout court), remonte le temps jusqu'au son du Big Bang de la création. Fin du monde. Début d'un nouveau monde... « qui était peut-être le nôtre » (dernière phrase et chute magnifique du récit). Stork, dont l'avant-dernier ouvrage était un vigoureux et passionnant politique-fiction (L'article de la mort), s'est livré là à son habituel jeu de balancier en nous donnant un ouvrage non seulement médiocre, mais lesté d'une chute que tout auteur débutant a employé au moins une fois dans un fanzine ardéchois ou breton. Nous aimons tous ici les fanzines, l'Ardèche, la Bretagne et Stork. Mais trop, c'est trop. Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/12/1983 dans Fiction 346 Mise en ligne le : 10/5/2002
|