Quatrième de couverture
En 1984, assis dans son fauteuil d'infirme, un jeune homme de vingt-quatre ans « voyage » malgré tout grâce aux vidéodisques qu'il projette sur son écran. Puis, comme il est lui-même un informaticien de génie-, il perfectionne peu à peu ses instruments, parvient à se matéialiser dans ses films, ainsi que ses rêves et ses fantasmes, et y rencontre un jour une femme .qu'il lui semble avoir toujours connue. Dès lors, il ne cessera plus d'essayer de la retrouver au cours de « voyages » de plus en plus éloignésq dans le temps. Quand il y parviendra enfin, ce sera pour découvrir, à la fois, le bonheur et le malheur, et les dangers que l'on court à vouloir dépasser le passé.
Critiques
Après trois ouvrages carrément innommables, Stork remonte à une qualité moyenne, rejoignant, disons, Le XXIe siècle n'aura pas lieu, avec ce roman qui, comme le précédent nommé, s'ancre sur un voyage dans le temps, avec un petit paradoxe temporel qui ne débouche pas sur des bouleversements historiques, seulement sur un piège où le héros, un jeune infirme passionné d'électronique qui se programme des voyages mentaux de plus en plus perfectionnés et réalistes (jusqu'à crever la barrière du temps et se projeter physiquement à différentes époques du passé), s'enferre tête baissée... Sans vouloir dévoiler le fin mot du paradoxe (on le devine d'ailleurs aisément), disons que tout se termine au siècle de Louis XIV. Le total est amusant, même si les artifices temporels, électroniques ou pas, ne convainquent guère, tant l'auteur donne l'impression de les avoir survolés avec une grande et d'autant plus coupable désinvolture. La veine recherchée semble une nouvelle fois être notre fameux Laisse toute espérance, cet « Angoisse » signé Benoît Becker auquel je renverrai encore et toujours nos aimables lecteurs, avec d'autant moins de remords qu'il a été réédité en « Horizons de l'au-delà », récemment. Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/9/1984 dans Fiction 354 Mise en ligne le : 1/11/2005
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