Imaginons...

     Que chaque objet qui nous entoure soit deux fois plus massif.

     Que la gravité soit deux fois plus forte.

     Que le monde sur lequel nous vivons n'est pas la Terre, mais Kimelunga.

     Nous serons toujours des hommes, en dépit de menues différences de détail.

          Sur Kimelunga, planète à forte gravité, des humanoïdes nous ressemblant vivent et se font la guerre à bord de cités volantes portées par des plantes gonflables. Un jeune amiral-pharaon prend le pouvoir à bord d'une de ces cités dont le chef vient de mourir au combat : il impose la paix au lieu de la guerre, il vainc la phallocratie ambiante. Il y a des orages, des abordages, des duels. Mais surtout, comme dans les Le May les plus routiniers, beaucoup de bavardage. On ne fait pas toujours de bons romans avec de bons sentiments progressistes, les assassins de la « Nouvelle s-f française » nous l'ont assez seriné : je le ressers ici, au bénéfice d'un confrère que j'aime bien.