Quatrième de couverture
Le mot « clone » (du grec « klôn » : bouture) désigne un être issu d'une cellule unique et qui est la copie conforme de l'être original, son alter ego, son autre lui-même. Une perspective bouleversante en biologie...
Mais n'est-ce pas aussi le fruit défendu qui coûta le paradis aux premiers hommes ?
Critiques
Tat, le dictateur, est las de subir attentats et complots où meurent ses doubles, sosies dont le nombre se tarit peu à peu. Aussi lorsque son médecin attitré lui souffle à l'oreille qu'il connaît un moyen pour lui assurer une descendance que la stérilité de sa femme lui interdisait jusque-là, il saute sur l'occasion. Et tant pis si le prix à payer par tout le monde s'avère exorbitant. Il veut un clone. Si on y réfléchit bien, c'est presque mieux qu'un fils, c'est un autre soi-même... Pas follichon ce roman qui oscille entre le vaudeville, le théâtre de Boulevard et la Science-Fiction la plus plate. Il ne s'y passe rien d'intéressant et les problèmes assaillant les personnages laissent le lecteur complètement indifférent. Christopher Stork a tout simplement bâclé cette histoire dont le thème mollement exploité n'offrait guère d'attrait et peu de possibilités. A cela s'ajoute une écriture pauvre, sans relief, sans descriptions dont la présence donne du corps à une œuvre. Les quelques grammes d'humour qui parsèment ça et là le roman ne réussissent pas à le sauver. Si ce livre vous tombe entre les mains, laissez-le tomber ! Éric SANVOISIN Première parution : 1/3/1988 dans Fiction 395 Mise en ligne le : 16/4/2003
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