Si vous n'aviez la vie belle que parce que quelqu'un d'autre s'imaginait vous posséder...

iriez-vous lui dire :

« c'est moi qui te possède » ?

 

Robert F. YOUNG a donné à la science-fiction des centaines de nouvelles caractérisées par un ton poétique et émouvant, allant parfois jusqu'au mélodrame. Mais ses quelques tentatives dans l'humour fou furent des succès incontestables, tels Les mangeurs de voitures et Idylle dans un parc à voitures du XXIème siècle, récit qui inspira l'extravagant roman que voici, tout plein de peines de carburateur et d'arbres à came en folie.

     L'autoeur ¹ d'idylle dans un parc à voitures du XXIe siècle (Fiction 98) nous avait habitués à beaucoup mieux que cette monautone ¹ confrontation d'un puceautomobile ¹ avec les problèmes de l'autoérotisme ¹ et de l'authéologie ¹. Son mobile ¹ est louable, mais pour faire la satire d'une société où les plus hautes autorités ¹ trouvent normal d'adapter la ville aux voitures plutôt qu'aux hommes, ce n'était peut-être pas la meilleure méthode que de prendre au pied de la lettre l'idée que les véhicules jouissent de l'autonomie ¹ et que leurs automédons ¹ n'en ont que l'illusion.