Quatrième de couverture
Dans sa rarissime édition de 1785 du Cabinet des fées, le chevalier de Mayer a rassemblé les plus célèbres et les plus oubliés des contes merveilleux que l’on racontait, depuis l’aube du Moyen Age jusqu’à la veille de la Révolution, aux enfants de France. Sans hésiter, il a repris tous les contes publiés par Mme d’Aulnoy, l’égale de Charles Perrault. C’est cet ensemble que nous publions, auquel nous avons joint son premier conte, « L’île de la Félicité ».
Les contes de Mme d’Aulnoy sont les rêves d’une femme. Elle les appelera « Belle Belle », « L’Oranger et l’abeille », « Le Rameau d’or ». A ces objets d’encre, Mme d’Aulnoy donnera de la chair en leur inventant des aventures. Histoires qui moussent comme du champagne, à faire perdre la tête, ces contes apprennent à leur lecteur qu’il lui faut parfois délaisser son cœur comme on se perd dans la forêt, tout surpris soudain de se retrouver sous les traits d’un grillon ou d’un sanglier.
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